dystopie

  • Chromatopia

    Autrice : Betty Piccioli

    Genre : Dystopie/Fantasy

    Résumé :

    « Dans un royaume où règne une division stricte et inégalitaire de la population en castes de couleurs, le jeune Aequo, teinturier de la Nuance Jaune, s'apprête à reprendre la prestigieuse teinturerie familiale. Mais après un dramatique accident, le pire se produit : le jeune homme devient achromate et perd la vision des couleurs. À travers ce nouveau regard, il va découvrir son monde autrement... et se retrouve bien malgré lui entraîné dans un complot au sommet de l'État. »

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    Avis : Une petite déception pour ma part mais après, je me rappelle que c’est de la jeunesse et que donc je ne peux pas vraiment m’attendre à du « très développé » non plus. Je n’étais juste pas dans le public cible et j’ai commencé le livre avec des attentes qui n’étaient pas adaptées.

    Points positifs :

    Les personnages sont attachants à leur façon. Beaucoup ont préféré Améthyste mais j’avoue n’avoir aucune préférence. Je pense que les trois POV apporter de manière égale des éléments au roman et que le caractère de chacun rendait l’ensemble plutôt appréciable.

    L’écriture fluide de l’autrice rend le livre facile à lire et parfait entre deux grosses lectures par exemple.

    Il y a de la romance de tous types dans le roman et même si c’est assez cliché, c’est tout de même sympa. Le grand point commun entre toutes les romances ? L’amour interdit !  Spoiler→Il y a d’ailleurs de la diversité ce que j’ai été étonnée de voir puisque d’habitude, dès qu’il y a des éléments LGBTQ+, on met en grand l’étiquette pour attirer l’attention dessus. Et franchement, j’avoue préférer les livres qui ont de la diversité sans insister sur ça parce que c’est juste « normal » d’aimer qui on veut (avec consentement bien sûr).

    Points négatifs :

    L’intrigue est très prévisible. Tous les retournements de situations se voient à des kilomètres. Dans mon cas, ça m’a un peu gênée puisqu’il n’y a plus vraiment de climax ni de rebondissements pour rythmer l’histoire. Mais encore une fois, pour un jeunesse, je pense que ça ne doit pas être vraiment dérangeant.

    L’univers n’est pas, de mon point de vue, original. C’est le schéma typique d’une dystopie avec des castes sociales avec pour chacune un fonctionnement différent et des protagonistes qui se voient entraîner dans des complots pour renverser le régime actuel car il n’est pas juste, blablabla. Voilà, le petit élément de différence avec les autres romans, c’était que l’autrice désigne les classes sociales par des couleurs et non des numéros ou autre.

    Je ne sais pas où vraiment mettre ce dernier point. En fait, ça dépend de si Chromatopia est un one-shot ou une duologie/saga : la fin est ouverte. Je vous laisse juger de cette information par vous-mêmes. Personnellement, je n’aime pas les fins ouvertes mais comme je ne sais toujours pas s’il y aura une suite, je suis partagée entre « c’est une fin ouverte bien reloue » ou « c’est un cliffhanger efficace ».

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    En conclusion, si vous recherchez une lecture détente sans prise de tête, je vous conseille ce livre. Il y a des bons éléments et une couverture canon à ajouter à votre bibliothèque.

    Alex

  • Mortal Engines : mécaniques fatales

    Auteur : Philip Reeve

    Genre : Fantasy/ Dystopie

    Résumé : « Dans un futur lointain où les cités montées sur roues se pourchassent, affamées, Londres, l'immense locomopole, est en quête de nouvelles proies ! La jeune Hester Shaw, elle, est tenaillée par une autre faim : la vengeance. Accompagnée de Tom, un apprenti Historien, parviendra-t-elle a retrouver l'assassin de sa mère ? Un incroyable monde postapocalyptique où les villes s'entre-dévorent pour survivre. » (Gallimard Jeunesse)

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    Avis : Comme certains le savent, il y a eu une adaptation au cinéma de ce livre « récemment » sortie. Voici donc la raison pour laquelle j’ai commencé à lire le 1er tome de cette saga. Après l’avoir lu, je n’ai qu’une hâte, le voir sur le grand écran ! Mais…

    Ce que je n’ai pas aimé :

    Premièrement, l’intrigue me semble plat. Aucun moment ne m’a marqué (à part la mort de certains personnages et encore).

    Je n’ai pas pu m’attacher aux personnages. Vraiment pas et c’est tellement dommage. Ils ont du potentiel mais j’ai l’horrible sensation de regarder de loin ce qu’il se passe et du coup, impossible pour moi de vivre l’expérience avec eux. Il y a une distanciation qui n’a pas réussi à disparaître malgré le développement des personnages.

    La traduction en français m’a peut-être posé un problème aussi. Je n’ai pas réussi à apprécier l’écriture malheureusement.

    La romance ne m’a pas vraiment déplue. Disons plutôt que j’en n’avais rien à faire puisque personnellement, les personnages sont moyens. Au moins, la romance a le mérite de se développer progressivement Spoiler→(dans le cas de Cath et Bevis parce qu’entre Hester et Tom, je ne sais pas si on peut parler de romance).

    Ce que j’ai aimé :

    Le livre se lit rapidement et relativement bien. Il y a beaucoup d’actions.

    L’univers et le concept des villes mobiles, j’adore et j’approuve. J’ai adoré découvrir ce monde unique et les enjeux présent dans ce premier tome.

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    En conclusion, je donnerai peut-être une chance au 2ème tome mais ce n’est pas une priorité. En général, malgré l’action et l’univers, je n’ai pas pu apprécier le roman comme je l’aurais voulu. C’est dommage et j’en ressors avec une déception.

    Alex

  • Skyward : Claim the stars

    Lu en anglais!Coup de coeur 2

    Auteur : Brandon Sanderson

    Genre : Science-fiction

    Résumé: « Spensa's world has been under attack for decades. Now pilots are the heroes of what's left of the human race, and becoming one has always been Spensa's dream. Since she was a little girl, she has imagined soaring skyward and proving her bravery. But her fate is intertwined with her father's--a pilot himself who was killed years ago when he abruptly deserted his team, leaving Spensa's chances of attending flight school at slim to none.

    No one will let Spensa forget what her father did, yet fate works in mysterious ways. Flight school might be a long shot, but she is determined to fly. And an accidental discovery in a long-forgotten cavern might just provide her with a way to claim the stars. » (Delacorte Press)

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    Avis : Ce livre est une de mes lectures préférées de cette année 2018. Je suis encore immergée dans l’univers rien qu’en pensant à Skyward. Un joli coup de cœur avec en plus, une couverture magnifique (que ce soit la version américaine ou anglaise).

    Tout d’abord, il faut préciser que la science-fiction n’est pas un genre que je lis souvent mais je tiens à y remédier. L’univers est incroyable et bien construit.  Je ne peux pas dire qu’il est hyper original mais on peut pardonner facilement cela. Le milieu où évoluent les personnages est un peu clos malheureusement - pour un livre avec des vaisseaux spatiaux - dû à la barrière de déchets qui entoure la planète mais les limites vont sans doute s’élargir dans le deuxième tome.

     

    L’intrigue exploite d’ailleurs très bien l’environnement. Elle paraît assez simple au premier abord – notre protagoniste veut devenir pilote, entre dans une école mais elle rencontre des obstacles – le scénario qui ressemble à tous les autres. En effet, j’avais deviné une partie des événements mais le retournement de situation final Spoiler→à propos de la trahison du père de Spensa, je ne m’y étais pas attendue. J’ai été donc agréablement surprise par la tournure que prenait cette affaire. Finalement, plus on avance dans l’histoire, plus l’intrigue, très bien exécutée, se remplit de rebondissements et vers la fin, l’histoire se complexifie et promet une aventure encore plus incroyable. En plus de promettre de grandes choses, la fin s’arrête un peu en cliffhanger ce qui me tue puisque Starsight, le second tome ne sortira qu’en novembre 2019 à peu près. De quoi me frustrer un peu quand même !

    PS : Je n’ai jamais vu autant de fois le mot « scud » et autres mots de la même famille dans un livre. C’était limite un orchestre de « scud » et de « scudding ». Je précise que dans Skyward, ce mot est une injure mais dans la réalité, ça ne l’est pas.

     

    Les personnages dans ce livre sont vraiment attachants. Des personnages qui n’ont pas que des qualités et même plutôt des défauts. Et pourtant, grâce à ces défauts, on va les voir évoluer et grandir et c’est quelque chose que j’adore observer dans les romans. Je me suis attachée à eux, je m’intéressais à leur histoire et j’ai apprécié passer mon temps avec eux.  Les personnages sont bien travaillés et surtout la protagoniste. Spoiler→J’aurais apprécié néanmoins que l’auteur ne tue pas autant de personnages mais bon, leur mort était nécessaire… mais quand même !

    • En parlant de protagoniste, Spensa alias Spin est très bien écrite. Je me suis laissée prendre dans ses émotions, je voulais autant savoir la vérité sur la trahison de son père qu'elle, j’étais tout bonnement impliquée dans ce qu’elle vivait. J’ai eu de la peine pour elle en ce qui concerne le traitement qu’elle subit à cause des supposées actions de son père. Spensa a du caractère et heureusement, parce que sans ça, elle ne serait pas allée très loin. C’est un personnage qui, cependant, possèdes des côtés un peu moins glorieux comme son caractère belliqueux et ses préjugées. C’est une fille qui agit avant de réfléchir en gros. Mais elle évolue tout au long du livre et j’ai juste adoré la voir changer et apprendre de ses erreurs. J’admire même sa volonté sans limite.
    • Quant à Jorgen alias Jerkface, au début, je ne l’aimais pas – comme Spensa d’ailleurs – à cause de son air hautain et autoritaire. De plus, il n’est pas non plus le plus sociable de tous. Mais j’ai tout de suite senti qu’il avait du potentiel et je n’avais qu’une envie : savoir comment Sanderson allait le développer. Eh bien, je n’ai pas été déçue puisque c’est l’un de mes personnages favoris. Il a un côté protecteur – en tant que flightleader surtout – mais aussi réfléchi qui compense le caractère fonceur de Spensa. Il y a de la profondeur dans son personnage; Spoiler→on apprend qu’il n’a pas forcément de liberté – que ce soit dans ses choix ou/et dans son avenir – ni la possibilité d’être heureux comme il le voudrait. Jorgen n’est pas doté d’un talent incroyable pour se faire aimer et respecter mais il essaye, il travaille dur pour faire correctement son rôle. Il a des responsabilités qui pèsent lourds sur lui et pourtant, il ne recule pas mais se dévoue à les porter. Il fait attention aux autres, c’est juste qu’il est maladroit et ne sait pas forcément comment le montrer. J’espère que dans le second tome, son personnage sera encore plus développé parce qu’il a du potentiel – je me répète, je sais.
    • Enfin, il faut absolument que je parle de M-Bot alias le vaisseau que Spensa trouve dans une grotte et il parle! Et quand il parle, j’ai envie de le prendre dans mes bras – ce qui risque d’être difficile parce que de 1, c’est un vaisseau qui fait dix fois ma taille et de 2, c’est un personnage de fiction. Mais il est juste trop drôle et trop chou. Il est sûrement le seul personnage comique mais philosophique dans ce livre. Il joue surtout un rôle dans les réflexions de Spensa mais M-Bot a cependant le droit à un développement : Spoiler→de machine à un peu moins machine. Comme il l’explique, il ne ressent pas d’émotions à proprement parlé, il ne fonctionne qu’avec des programmes lui permettant d’interagir avec les humains. Mais petit à petit, je sentais qu’il commençait à se faire une personnalité/ volonté propre qui n’a rien à voir avec des codes ou des formules. Spoiler→Et puis j’étais tellement triste quand il s’était désactivé, sûrement encore plus que Spensa. Du coup, quand il est revenu la sauver vers la fin, j’étais euphorique.

    Je ne parlerai pas en détail des autres membres du groupe mais ils sont tous vraiment adorables et permettent à Spensa de trouver ses marques et d’évoluer. Surtout Rig qui est LE personnage permettant à Spensa de se questionner sur les notions de « lâcheté » et de « bravoure ». Il est très mature et j’ai espoir que dans la suite des événements, Rig aura droit à son propre développement.

     

    Un dernier point avant la fin : La romance ! Et oui, il y en a. Même si cela ressemble davantage à un début de romance. Mais le cours de l’intrigue et l’évolution des personnages laissent présager une romance pour la suite entre Spoiler→Jorgen et Spensa ! Avec les moments mignons et romantiques auxquels ils ont eu le droit – Spoiler→je parle du câlin surtout, on ne peut que supposer que le couple se réalise. Et je suis déjà prête à fangirler !

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    En conclusion, Skyward a été une belle lecture pour moi qui m’a permis de revoir les limites ambigües entre la lâcheté et l’héroïsme tout en lisant une histoire attrayante et remplie d’actions. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Je recommande à toutes les personnes qui peuvent lire en anglais ce livre (maintenant qu'il est disponible en français, cette remarque est obsolète lol) et conseille surtout de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort (notamment dans le cas où vous n'êtes pas très SF).

    Alex

  • Le meilleur des mondes

    Auteur: Aldous Huxley

    Genre: Classique/ Science-fiction

    Résumé: « Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains " sauvages " dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des " Alphas ", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier... » (Pocket)

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    Avis: Comme la majorité des classiques, ce livre a été très intéressant à lire et à découvrir. J’applaudis Aldous Huxley qui a réussi à écrire cette dystopie qui m’a fait réfléchir et qui a réussi à me faire philosopher, chose qui n’arrive pas souvent.

    Dès les premiers chapitres, on plonge tout de suite dans le monde des protagonistes. Ce monde est totalement aseptisé, les individus sont créés de façon industrielle, d’un même œuf et les caractéristiques de chacun sont décidées en avance. Chaque personne est mise dans des catégories (alpha, bêta, etc…) et à chaque classe sociale, des tâches précises qui correspondent à leur « intelligence » sont assignées. On fait du bourrage de crâne dès l’enfance, on programme les personnes. Et il y a d’autres manipulations que je ne vais pas citer mais il faut savoir qu’elles ne sont pas acceptables par notre société.

     

    Donc en tant que lecteur, nous commençons dans un univers complétement étranger au nôtre (à moins que nous ne vivions pas dans le même monde). Et je suis vraiment surprise de découvrir petit à petit la  culture dans un Etat Mondial. Par exemple, on ne connaît pas la notion de « parents » et être une mère ou un père est une honte, une existence rejetée de tous. C’est vraiment très dérangeant.  Aussi, les figures/événements important(e)s tels que Jésus Christ sont obsolètes dans la société de nos personnages. On censure aussi beaucoup. Tout est surveillé, ce qui me fait penser à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou 1984 de George Orwell.

     

    Je vais passer rapidement à propos des personnages et de leur caractère. Ce qui m’intéresse le plus chez, c’est leur éducation et donc leur vision du bonheur.

    Car oui, chacun possède une notion de bonheur bien différente les uns des autres. Par exemple, pour Lenina, le bonheur est ce qui est offert par l’Etat Mondial, c’est-à-dire, le Cinéma Sentant, les doses de soma (la drogue), etc. Pour Helmholtz, son bonheur est de pouvoir réfléchir, de penser par lui-même. Pour John, le bonheur est le mode de vie des Sauvages qui est totalement opposé à celui dans l’Etat Mondial.

    Pour Bernard, j’avoue que je suis confuse. Personnellement, je le voyais comme quelqu’un  de lambda, sans grande importance à part celui de déclencheur de l’action au début. Mais maintenant que je réfléchis davantage, je pense que c’est lui qui est le plus torturé de tous. Il est lâche, il n’est pas un héros, c’est sûr. Mais il m’a permis de me questionner. Imaginons que si j’avais été élevée pour ne faire que ce qu’on me demande de faire et je sais que je suis quelque peu différente, est-ce que j’aurais cependant le courage de vouloir aller jusqu’au bout de ma pensée ou de chercher une alternative ? Bernard, lui, souhaite être comme tout le monde et cette envie existe réellement dans notre monde ce qui est à creuser. Rien qu’en voyant le phénomène appelé « mode », on peut remarquer que chacun désire être comme l’autre (en génréal) et je ne fais pas exception.

    Revenons à Bernard. Quand il fait enfin parti du groupe, il arrête d’être le « protagoniste principal » parce que ce n’est plus lui qui porte la vision révolutionnaire mais John. Mais pour autant, il reste tout de même le seul personnage à avoir changé. Les autres sont restés fidèles à leurs idéologies, que ce soit pour John, Lenina ou encore Helmholtz.

    L’autre personnage qui a attiré ma curiosité est Mustapha Menier. C’est le chef de l’Etat Mondial. Il cultive une vision particulièrement propre aux tyrants : je dois tout contrôler pour que tout le monde soit heureux. Dans un sens, cela pourrait effectivement fonctionner. D’ailleurs, n’est-ce pas le cas dans l’Etat Mondial ? En effet, les habitants sont heureux à leur manière. Maintenant, est-ce juste de choisir le destin de quelqu’un à sa place ? On peut réfléchir sur ça. L’éducation ne tient-il pas déjà ce rôle dans notre société ? Ne nous conditionne-t-il pas déjà ? Bien sûr, cela ne fait pas tout mais cela joue quand même. La société nous conditionne aussi. Le milieu le fait également. C’est très philosophique et je suis, de ce fait, un peu perdue dans mes propos. Spoiler→On sait qu'avant, lui aussi, trouvait cette société futuriste anormale mais il a dû se plier aux volontés des autres pour rester. Cela relève donc des questions sur la répression, l'intimidation, la menace et la pression sociale.

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    En conclusion, je vous recommande de lire Le meilleur des mondes qui, je trouve, est d’actualité que ce soit dans nos comportements ou dans notre vision du bonheur.

    Alex

  • The Book of Ivy

    Autrice : Amy Engel

    Genre : Dystopie

    Coup de coeurMon avis : J'ai lu les livres en une journée, il est tombé lors d'une période où je n’avais plus rien à lire et j'étais en Espagne. Pour moi, c'est un coup de coeur, car j'aime tout ce qui est Science-Fiction, particulièrement en sous-genre la dystopie. L'univers est intéressent, car il est bien construit, tout en laissant une possibilité de s'imaginer le monde. On comprend facilement, le mode de vie qu'on les habitants. Les personnages sont bien travaillés, surtout Ivy, qui n'est pas de c'est héroïne qui geigne, on la voit dans le doute, partager entre sa famille et ses sentiments.Mais quand sa décision est prise, elle assume entièrement les conséquences et les affrontes. On voit la relation qu'elle a avec Bishop prendre du temps, ce qui plus agréable, ils ne tombent pas automatiquement dans les bras l'un de l'autre comme dans beaucoup de livres. Non, ils apprennent à se connaître, à se faire confiance, ce qui est dur. Bishop est par contre décrit physiquement comme le beau gosse, mais son caractère est complètement opposé. Il rêve de la mer, de liberté, c'est un penseur, quelqu'un d'intelligent. Ce livre casse les codes, sans quand l'on craint grâce à un style d'écriture captivante et entrainante. Les descriptions ne sont ni trop longues, ni trop courtes, et idem pour les dialogues. On a pile ce qu’il faut pour une lecture passionnante.

                                                                                                                                          Maë

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