famille

  • Ces petits riens qui nous animent

    2432338 mediumAutrice : Claire Norton

    Genre : Contemporain

    Résumé :

    « Un matin, Aude vient de découvrir l'infidélité de son mari. Alexandre doit choisir entre son grand amour et sa famille. Nicolas voit son frère annuler leur rendez-vous. Tous les trois se retrouvent par hasard aux Buttes-Chaumont. Ils sont chacun tirés de leur méditation par une jeune fille qui menace de suicider. Ils l'en dissuadent en lui promettant de l'aider à retrouver sa mère disparue. »

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    Avis : Ce roman a été une agréable lecture, assez lourde mais malgré tout touchante.

    Points positifs :

    Ce roman s’intéresse à plusieurs sujets importants et en parle d’une certaine manière : il y a une certaine délicatesse mais surtout, une question de perspective. On a plusieurs points de vues qui permet au lecteur/rice de comprendre des sujets qui sont souvent à plusieures dimensions.

    J’avoue avoir été surprise par certaines directions prisent par l’autrice notamment pour le père et son passé. Disons que c’est un terrain assez miné. Bien sûr les autres sujets aussi sont intéressants et touchants : suicide, tromperie, homosexualité, etc…

    Ce livre reste, malgré ses thèmes graves, léger d’une certaine façon. Il y a des moments de gaieté, d’amitié, de solidarité et juste d’amour dans toutes ses formes. Et puis, j’ai aimé les relations entre les différents personnages. Toutes uniques mais semblables dans le fond : il y a de l’acceptance et de l’entraide.

    Les personnages sont attachants. Ils ont chacun des caractéristiques qui restent malheureusement assez stéréotypées parfois. Entre tous les personnages, mon préféré a été Nicolas. Franchement, j’étais curieuse de savoir ses secrets et son passé et je n’ai pas été déçue. Entre toutes les histoires, je préfére la sienne, peut-être parce qu’elle me touche plus, peut-être parce que j’arrive plus facilement à ressentir de l’empathie dans son cas.  

     

    Points négatifs :

    Malgré le speech de départ qui me semblait original, l’intrigue se dirige la plupart du temps sur des sentiers connus et courants dans ce type de contemporain. La romance est assez typique, la manière de traiter certains points est banal et la fin ne surprend pas. J’ai deviné l’intrigue assez facilement même si certains retournements de situation m’ont surprise (Spoiler→il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’un des personnages est un criminel).

    Un point m’a gênée pendant la 2nde moitié du roman. Il s’agit plutôt d’une question hypothétique plus qu’autre chose mais je suis vraiment curieuse de savoir comment l’autrice aurait géré la situation. Sur le coup, elle a choisi la facilité et ça m’a dérangée parce que tant qu’à aborder le sujet, mieux vaut aller jusqu’au bout.

    SpoilerVoilà, le truc qui m’a fait tiquer est à propos du père et de la mère de Charlène. Ils ont littéralement écrasé quelqu’un, en l’occurrence une gamine tranquillement en train de vivre sa vie, et ne lui portent pas assistance. Bon, le père voulait aller aider mais avec une folle en train de frapper son ventre alors qu’elle est enceinte, c’est compliqué. Enfin bon, passons. Des années plus tard, on apprend que la gamine a survécu, qu’elle a miraculeusement évité grâce à son hospitalisation suite à la mésaventure avec les parents de Charlène de se faire tuer dans un autre accident. Et que de toute façon, à part un problème de culpabilité du survivant, elle vit très bien sa vie (bien sûr, se sentir coupable d’avoir survécu n’est pas une moindre souffrance). Maintenant, imaginons juste que la gamine n’ait pas survécu à son accident avec la voiture. Pire, qu’elle possède une séquelle pour le restant de sa vie. Imaginons que tout cette histoire avec le bus qui se fait renverser par un autre véhicule n’est jamais lieu. Vous voyez venir mon reproche ?

    Maman folle ou non, Jérôme reste un criminel et j’avais vraiment l’impression que Claire Norton essayait de minimiser ce fait. Et pour cela, elle n’hésite pas à utiliser des miracles scénaristiques.  Déjà, Jérôme ne s’est pas livré à la police (soyons honnête, qui l’aurait fait pour un accident qui date d’aussi longtemps ?), il se fait pardonner par la famille de la victime (et même pas la victime elle-même qui n’a aucune idée de ce qui se passe), il a sa petit romance avec Aude qui ressemble aux clichés des films de Noël : il a son happy ending en gros. Je ne dis pas que je le voulais en prison mais disons que j’aurais apprécié que l’autrice ne cherche pas par tous les moyens à rendre plus digérable le fait qu’il continue de vivre sa vie après avoir laisser une petite sur la route écrasée et franchement pas en bon état.

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    En conclusion, ce roman possède une histoire sympathique, qui éduque sur certains sujets et qui présente une panoplie de personnages attachants à leur manière. Certains rebondissements et révélations sont surprenants mais en général, l’intrigue reste assez typique. Je vous le recommande si vous voulez passer du bon temps.

    Alex

  • Un si petit oiseau

    Autrice : Marie PavlenkoCoup de coeur 2

    Genres : Contemporain

    Résumé :

    « Après un accident de voiture qui l'a laissée meurtrie, Abigail rentre chez elle. Elle ne voit plus personne. Son corps mutilé bouleverse son quotidien, sa vie d'avant lui est insupportable. Comment se définir quand on a perdu ses repères, qu'on ne sait plus qui on est, que la douleur est toujours embusquée, prête à exploser ? Grâce à l'amour des siens. Grâce aux livres. Grâce à la nature, au rire, aux oiseaux. Avec beaucoup de patience, peu à peu, Abi va réapprendre à vivre. »

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    Avis :

    Un coup de cœur encore une fois pour le livre de Marie Pavlenko!

    C'était super pour 3 raisons principalement:

     

    1 - Le thème tout d'abord qui est donc l'amputation. On vit cette expérience du point de vue d'Abi, la protagoniste.

    C'est émouvant, on s'attache à elle.

    Mais ce qui, à mon avis, a vraiment ajouter un +, c'est qu'on a aussi le point de vue de sa famille parce que oui, l'entourage en souffre aussi.

     

    2 - Le développement des personnages est vraiment bien fait. C'est progressif et cohérent.

    Pour vous dire, j'étais vraiment frustrée par le comportement d'Abi au début mais après, je suis tombée sous son charme.

     

    3 - A part l'amputation, l'autrice aborde de nombreux autres sujets tels que la famille, le deuil, les accidents de traffic, etc... C'est très diverse.

     

    Ps : pour ceux qui se le demande, oui, il y a une romance. Elle était mignonne, saine et j'ai adoré.

    Les relations (familiales, amicales ou romantiques) entre les personnages sont très biens. J'ai rigolé parfois même.

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    En conclusion, même si le début vous donne envie d'arrêter, ne le faites pas. Vraiment, continuez jusqu'au bout, ça vaut la peine!

    Alex

  • La danse hésitante des flocons de neiges

    Autrice : Sarah Morgan

    Genre : Romance

    Résumé :

    « Noël, les guirlandes qui scintillent à vous en faire mal au crâne et le vent d'hystérie qui s'abat sur Manhattan... Pour Kayla Green, c'est tout simplement l'horreur. Alors, quand elle est embauchée par Jackson O'Neil pour redorer l'image de sa station de sports d'hiver de luxe, c'est comme un petit miracle : l'occasion de fuir la ville et de se noyer dans le travail. Enfin,c'est ce qu'elle croyait jusqu'à sa rencontre avec Jackson O'Neil et son encombrante famille...

    Les O'Neil sont bruyants, attentionnés, charmants. Bref... la famille qu'elle n'a jamais eue. Et quant à Jackson, sa voix grave et son sourire assuré, il approche un peu trop la perfection pour ne pas être dangereux pour le cœur de glace qu'elle s'est si difficilement façonné. » (HarperCollins France)

    Avis : Alors… Par où commencer ?

    Ce que j’ai aimé :

    C’est une belle lecture en période de Noël. Le livre se lit rapidement, les chapitres ne sont pas trop longs et l’écriture ne pas poser de problème.

    La romance dedans est vraiment mignonne. Les relations entre les différents personnages sont variées et on voit facilement les autres couples potentiels dès le 1er tome sans compter le couple principal.

    Cependant, ce n’est pas une romance qui m’a marquée. C’est la relation père et fille avec Tyler et Jess. Leur situation est émouvante à mon avis et j’adore ça. Bien sûr, je pense aussi que Kayla et Jackson sont adorables ensembles. En tout cas, j’appelle ça une relation saine.

    Individuellement, les personnages sont plutôt réalistes. Je parle de Jackson dans ce cas-là précisément. Je le trouve réaliste parce que ses problèmes le sont, ses réactions le sont également. Ce n’est pas un personnage « parfait » (je mets ça en guillemets parce qu’en réalité, si on pouvait rencontrer des hommes comme lui dans la vie de tous les jours, on aurait le jackpot).

    Quant à Kayla, je trouve son passé très touchant. C’est vraiment à prendre par des pincettes parce qu’il faut considérer les différents points de vue. Spoiler→si on prend le point de vue de Kayla, ce que ses parents ont fait est juste ignoble et irresponsable. Mais si on essaye de se placer à la place des parents, personnellement, je pense juste qu’ils essayaient de la rendre heureuse mais qu’ils devaient aussi penser à eux. C’est maladroit mais cela partait d’une bonne attention. Ce n’est pas pour autant pardonnable de détruire la famille d’une personne à un âge aussi fragile mais les circonstances sont à prendre en compte.

    De plus, la famille O’Neil en elle-même est vraiment agréable à découvrir. On ne voit que le tableau d’ensemble et une partie de la famille en particulier mais c’est tout de même déjà très sympathique. C’est une famille qui a ses propres problèmes et qui a du mal à les résoudre mais elle ne perd pas son côté chaleureux pour autant.

    Ayant lu ce roman à Noël, j’ai beaucoup apprécié l’ambiance festive présente tout au long de l’intrigue.

    Enfin, l’intrigue n’est pas mal. Elle est assez prévisible mais ce n’est pas gênant en soit. Elle nous permet quand même d’avoir une histoire romantique et addictive sans souci.

    Ce que j’ai moins aimé :

    Comme je l’ai dit ci-dessus, l’intrigue est prévisible, elle ne sort pas de l’ordinaire. J’ai l’impression de lire une romance que j’aurai pu trouver dans un autre livre. Cependant, il ne faut pas prendre cette remarque trop à cœur. En effet, pour moi, quasiment toutes les romances que j’ai pu lire jusqu’à présent se ressemblent. Donc cela ne me dérange plus vraiment.

    Le deuxième point que j’ai moins apprécié, c’est le sexe presque omniprésent dans la deuxième partie du roman. Ils s’enverraient en l’air toutes les pages s’ils le pouvaient et ça me gêne parce que je ne trouve pas ça intéressant à lire. Une ou deux fois maximum mais là, c’était un peu trop. Après, c’est selon les goûts de chacun mais pour moi, cela faisait trop kinky.

    En conclusion :

    Malgré quelques défauts de mon point de vue, je conseille ce livre malgré tout pour passer un bon moment de détente les jours de fête.

    Alex

  • Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

    Autrice : Virginie Grimaldi

    Genre : Romance/ Contemporain

    Résumé : « Je ne t’aime plus. »

    Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.

    Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.

    Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.

    Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.

    Avec une extrême sensibilité et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d’amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle. (Fayard)

    Avis : Wow ! Ce roman est autant émouvant que drôle. Virginie Grimaldi m’a embarquée dans des montagnes russes émotionnelles avec ce livre que j’ai adoré lire.

    L’intrigue prête bien au développement des relations entre les personnages et leur propre évolution. J’ai été bluffée de voir à quel point j’ai été happée dans l’histoire de Pauline et de sa famille. Je dois avouer qu’au début, je ne m’attendais pas à être aussi subjuguée par les relations entre eux. Cependant, je pense que l’autrice a su les décrire avec une justesse et une touche d’humanité impressionnantes. Je ne pensais pas que l’intrigue allait se diriger dans cette direction et j’ai encore moins deviné le retournement de situation Spoiler→(avec l’histoire de fausse-couche). L’intrigue en soit est assez lente, Grimaldi développe bien ses personnages mais le rythme du roman ne m’a pas gêné du tout. Je pense d’ailleurs que ce rythme est un facteur majeur dans l’impression que fait ressortir le livre. Aussi, je n’ai pas pleuré mais je n’étais pas non plus très loin. Je recommande aux personnes ayant la larme facile de prévoir tout de même une boîte de mouchoirs à côté, on ne sait jamais.

    Plusieurs messages sont transmis dans ce livre mais c’est fait d’une façon entre le cru et le nuancé. La façon avec laquelle l’autrice a traité l’alcoolisme, le divorce, Spoilerles fausses couches et l’homosexualité est touchante. J’ai senti qu’elle l’avait fait d’une manière délicate, dans le sens où même si ces sujets sont assez polémiques, elle a trouvé une sorte de justesse que j’apprécie. De plus, on a les points de vue de plusieurs personnages ce qui permet de voir aussi qu’une expérience peut être vécue de différentes manières.

    Ce que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est la manière dont Virginie Grimaldi à réussi à donner tout le long du roman une once d’espoir. Une petite lumière de soleil dans un ciel nuageux. Je pouvais très bien lire un passage où tout allait mal, dans lequel Pauline n’arrivait plus à avancer, et pourtant il y avait ce quelque chose qui m’indiquait que peu importe ce qui se passait, on continue d’avancer. La fin, d’ailleurs, représente plutôt bien mon impression Spoiler(ils ont divorcé, Pauline n’a pas réussi à le « retenir » mais elle continue de vivre pour son fils).

    Les relations entre Pauline et ses proches sont authentiques. Ce genre de relation existe partout j’ai envie de dire. Les tensions créées par des incompréhensions, par la jalousie, par l’éloignement, par tout simplement les aléas de la vie sont représentées ici. Le portrait que nous fait Grimaldi de cette famille est impressionnant tout de même. Quand je lis ce livre, je vois une peinture avec des liens, entre toutes les figures, variés qui se transforment au long de l’intrigue et qui se mêlent et démêlent. Et je trouve qu’il y a une dimension carrément magique un peu. Ce qui me renvoie au fait qu’il y a un lien (autre que celui de la famille) que j’ai vraiment adoré découvrir à travers la plume de Grimaldi, celui de la romance.

    Normalement, j’aurais trouvé les moments décrits dans les lettres assez niais. C’est adorable, joyeux et nostalgique. Si on réunit toutes les lettres et qu’on les développe en un roman, ça aurait fait un livre « cosy ». Et c’est pour ça que j’ai vraiment trouvé ça étrange que de couple hyper heureux, on passe à un divorce où les deux concernés ont l’air complétement torturés. J’étais vraiment dans le pourquoi et j’ai essayé de deviner un peu la raison d’un tel retournement. Limite, ce qui est écrit dans ces lettres ressemble à un rêve avec pleins de paillettes et je me suis même demandé si ça s’était réellement produit. Après le plot twist, je ne pense pas avoir bien compris forcément la raison de ce revirement n'ayant jamais fait face à cette situation mais j'ai pu au moins apercevoir les conséquences que cela peut produire. C’est totalement un drame qui les a séparés et en plus, on rajoute le temps passé à s’éloigner et voilà, ça donne le résultat final. Et la romance dans ce livre ne se passe que dans ces lettres et je trouve ça particulier. Avec le contexte, l’opposition entre le passé et le présent est bien montré et c’est choquant de voir qu’en si peu de temps, une situation peut drastiquement changer. C’est choquant mais aussi très émouvant.

    Je ne parlerai pas de la relation entre Pauline et son fils parce que ça va être très long sinon mais l’essentiel, c’est qu’ils s’aiment très fort et qu’ils se donnent mutuellement de la force. Sans le petit Jules, il n’y aurait pas eu de développement. Il est le ciment et en même temps, le rouage qui fait avancer indirectement l’intrigue puisque Pauline va vers l’avant pour lui.

    Pour finir avec une petite note plus joyeuse, je tenais à dire que j’adore l’humour des personnages surtout celui de Pauline. Elle a un sens de l’humour qui contraste pas mal avec sa dépression, ce qui la rend encore plus attachante.

    Je compte vraiment lire d’autres livres de Virginie Grimaldi et j’espère que ces prochaines lectures seront aussi bien que celle-ci. J’avais aussi aimé lire Il est grand temps de rallumer les étoiles mais il manquait quelque chose pour m’attacher réellement à l’histoire et heureusement, ce quelque chose, je l’ai trouvé dans Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie.

    Alex