the prison healer

  • The prison healer #1

    The prison healerLu en anglais !

    Autrice : Lynette Noni

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Seventeen-year-old Kiva Meridan has spent the last ten years fighting for survival in the notorious death prison, Zalindov, working as the prison healer.

    When the Rebel Queen is captured, Kiva is charged with keeping the terminally ill woman alive long enough for her to undergo the Trial by Ordeal: a series of elemental challenges against the torments of air, fire, water, and earth, assigned to only the most dangerous of criminals.

    Then a coded message from Kiva’s family arrives, containing a single order: “Don’t let her die. We are coming.” Aware that the Trials will kill the sickly queen, Kiva risks her own life to volunteer in her place. If she succeeds, both she and the queen will be granted their freedom.

    But no one has ever survived.

    With an incurable plague sweeping Zalindov, a mysterious new inmate fighting for Kiva’s heart, and a prison rebellion brewing, Kiva can’t escape the terrible feeling that her trials have only just begun.”

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    Avis : Une lecture divertissante mais qui a pas mal de défauts.

     

    Points positifs :

    J’ai apprécié suivre Kiva dans sa vie de soignante dans le milieu carcéral. C’est un personnage que je trouve attachant parce que sa vie n’est qu’une suite de dilemmes et de contradictions sans fin : elle doit s’occuper des gens mais doit aussi éviter à tout prix de s’attacher, elle n’est dans aucun camp tout en étant au service de tous et ainsi de suite… Et c’est d’autant plus triste quand tu découvres ce qui s’est passé avec son père et que tu te rends compte à quel point ça a dû être déchirant de savoir que tu peux sauver un être qui t’est cher sans pouvoir le faire.

     

    Y a également les autres personnages secondaires que j’ai aimé comme le love interest Jaren ou encore le cinnamon roll Tipp (j’étais en train de stresser tout le long de la lecture parce qu’on sait tous qu’il y 90% de chance que le cinnamon roll meurt à la fin). J’ai beaucoup aimé l’amitié entre Kiva et Naari ou encore l’amour fraternel voire maternel entre Kiva et Tipp.

     

    Quant à la romance, elle est mignonne bien que banale mais je préfère ça qu’une romance toxique ou avec du mélodrame tout le temps.

     

    L’ambiance et le style d’écriture étaient bien aussi. Je me sentais oppressée par l’atmosphère à certains moments (logique dans une prison) et la plume de l’autrice permet de faire une lecture fluide au rythme assez soutenu, sans prise de tête.

     

    Point bonus : le nouveau système d’alphabet que j’ai trouvé sympa à décrypter.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Il y a malheureusement des incohérences que je n’ai pas comprises. Exemples : 

    DEBUT SPOILERS!!!

    • À chaque nouvelle épreuve, la « team Kiva » (Kiva + Jaren + Tipp + Naari + Mot) se réunit et essaye de trouver en quoi consistera le challenge à venir. Pour celle de l’air, le jury a pris au sens littéral la chanson « I believe I can fly ». Pour celle du feu, le jury a cru que Kiva était une dinde à rôtir. À ce stade-là, je veux bien croire que les épreuves avaient une part d’originalité et que ce n’était pas forcément évident de savoir ce qui allait se passer. Mais pour l’épreuve de l’eau... Que Kiva pense que l’épreuve soit de nager sur une certaine distance, pourquoi pas ? Mais que PERSONNE ne pense que ça puisse être de l’apnée, ça, je comprends moins. Et puis pour la dernière épreuve, l’originalité a pris son congé payé en faisant un doigt d’honneur.
    • Chose que certains lecteurs ont remarqué aussi : les épreuves sont censées être divertissantes pour le public. Or va falloir expliquer pourquoi seule l’épreuve de l’air est visible par ce fameux public. Non mais parce que les 3 dernières épreuves sont aussi intéressantes que moi en train de lire un livre fermé.
    • De plus, la narration pourrait sembler normale au premier abord mais les retournements de situation de la fin remettent tout en cause. On est supposément dans la tête de Kiva. Et bim, le problème est là. Il est révélé à la fin que la reine des rebelles est en fait la mère de Kiva et que du coup, Kiva avait prévu depuis le début de suivre les traces de sa famille dans la rébellion. Certes, pourquoi pas ? Après tout, je n’ai rien vu venir. MAIS EN FAIT, c’est parce que Kiva s’auto-censure dans ses pensées. Fortiche la fille-fille hein ? Plus sérieusement, à quel moment tu désignes ta mère par « cette femme » ou encore « la femme » dans TA tête? À quel moment ?!

    FIN SPOILERS!!!

     

    L’intrigue est malheureusement aussi prévisible que de savoir que le Roquefort, ça pue. Que ce soit le coup de la vraie identité du prince, ou encore le truc avec l’épidémie : prévisible.

     

    Outre les incohérences et l’intrigue prévisible, j’ai trouvé qu’il y avait parfois des répétitions qui sont vraiment agaçantes. Répéter les trois mêmes lignes « Keep her alive. We are coming. Blablabla. » toutes les 5 pages : c’est abusé non ? Je veux bien comprendre que Kiva le répète dans sa tête pour s’accrocher à un espoir mais nous lecteurs, épargne-nous. Que l’autrice écrive juste que Kiva dit son mantra dans sa tête tous les dimanches et puis basta !

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    En conclusion, une lecture agréable mais qui ne restera pas marquante avec ses qualités et ses défauts qui s’équilibrent.

    Alex