Articles de ajigoku78

  • Lore

    Lu en anglais !

    Autrice : Alexandra Bracken

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l'Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s'emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.

    Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l'homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.

    À l'aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d'enfance que Lore croyait mort et Athéna, l'une des dernières divinités d'origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l'Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d'Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l'essor d'un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l'humanité. »

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    Avis : J’ai passé un moment de lecture très sympa en compagnie de ce roman !

     

    Points positifs :

    L’univers revisité de Lore est très sympathique. J’ai aimé l’originalité du monde qui reste malgré tout fortement inspiré de la mythologie grecque : un mélange du tonnerre !

     

    Les personnages sont attachants, chacun à leur manière. J’ai surtout adoré le personnage de Castor : il est tellement adorable, altruiste et gentil. J’avais envie de le mettre dans du papier bulle pendant toute ma lecture. Et puis, le paradaoxe qui entoure ce personnage est aussi intéressant : Castor est un dieu et malgré ça, c’est celui qui montre le plus de vulnérabilités et d’humanité. En tout cas, ça fait plaisir de retrouver un love interest qui n’est pas ténébreux, beau brun qui se fait pardonner son comportement d’enfoiré parce que voilà, il a du charme et il est hot. Et puis il y a Lore qui a été une protagoniste sympathique à suivre et franchement, elle n’a vraiment pas de chance : c’est une protagoniste, forcément il y avait 90% de chance que sa famille se fasse massacrer.

     

    L’écriture d’Alexandra Bracken est toujours aussi fluide. Le rythme est soutenu, pas le temps de respirer (ou à peine). Quant à l’intrigue, elle était prévisible par moments alors que pour certains retournements de situation, je n’avais rien vu venir (SpoilerGil/Hermès).

     

    Pour la romance (parce qu’il y en a, ne pensez même pas à y échapper), elle est mignonne que ce soit pour Lore et Castor ou Miles et SpoilerVan. Mais je ne pense pas qu’elle me marquera.

     

    La fin est satisfaisante et j’entends par là que c’est une fin fermée. Mais c’est vrai que je regrette un peu qu’elle soit aussi rapide.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Alors. Je pense que le plus gros défaut autour de ce roman, c’est qu’il faut préalablement avoir des bases en mythologie grecque pour pouvoir apprécier les références et la manière dont l’autrice a remanié les mythes. Notamment, celui de Méduse. Jolie réinterprétation mais en vérité, il y a pas vraiment de récapitulatif des mythes d’origine donc je n’imagine même pas la galère pour ceux qui n’y connaissent rien en mythologie grecque. Heureusement, il y a un glossaire à la fin (pour ceux que ça intéresse).

     

    Je suis déçue par la réinterprétation d’Athéna dans Lore. Pour ceux qui ne le savent pas, Athéna (grec) aka Minerve (romain) est la déesse de la guerre, de la stratégie guerrière, de la sagesse, de l’intelligence et ainsi de suite. Et puis il y a la « Athéna » dans Lore. Je crois que je n’ai jamais vu une régression pareille. C’est la déesse de la stratégie et elle possède juste deux neurones dysfonctionnants : Spoiler→elle dévoile son plan diabolique comme les méchants de Disney, elle décide de jeter sans aucune raison logique son avantage sur Lore et de dévoiler des informations gratuitement qui la désavantagent. Et après, elle « tue » Lore alors qu’elle peut toujours se servir d’elle et enfin, à la dernière minute de la bataille finale, elle gagne une conscience ce qui est tout bonnement inutile surtout dans un combat à mort !

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    En conclusion, une bonne lecture avec une réinterprétation assez originale de la mythologie grecque et puis, c’est un one-shot (normalement) donc pas besoin d’attendre une suite !

    Alex

  • Le monstrologue #1

    Le monstrologueAuteur : Rick Yancey

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « La peur est parfois notre seule amie.

    ‘‘Voici les secrets que j'ai gardés. La confiance que je n'ai jamais trahie. Mais cela fait aujourd'hui plus de quatre-vingt-dix ans qu'est mort celui qui m'a accordé sa confiance, celui dont j'ai conservé les secrets. Celui qui m'a sauvé... et aussi condamné.’’

    Ainsi commence le journal de Will Henry, jeune apprenti auprès d'un docteur à la spécialité des plus inhabituelles : la chasse aux monstres. Au fil des années passées à ses côtés, Will s'est accoutumé aux visites nocturnes et aux missions périlleuses. Mais lorsqu'une nuit, un pilleur de tombes leur apporte une trouvaille particulièrement macabre, Will et son maître se retrouvent embarqués dans une vertigineuse descente au coeur de l'horreur... »

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    Avis : Alors… C’était sympa. Sympa et quelque peu répugnant.

     

     Points positifs :

    J’ai bien apprécié les petites illustrations parsemées au fil des chapitres et entre les parties du roman.

     

    Parlons de Will Henry : ce petit garçon d’à peine 12 ans a sûrement plus de sang-froid que 10 moines réunis. Franchement, chapeau ! C’est en tout cas un personnage que j’ai trouvé agréable à suivre. Il m’a donné envie de lui faire un gros câlin et de lui dire que tout ira pour le mieux.

     

    Outre Henry Will, j’ai aussi apprécié le personnage du docteur Warthrope qui devient de plus en plus attachant au fur et à mesure des pages. Bien sûr, mon attachement à ce monsieur est assez particulier. En fait, j’avais autant envie de discuter monstrologie avec lui que de le gifler. Il faut dire que Dr Warthrope est quelqu’un d’antipathique, difficile à vivre et au caractère de cochon.

     

    Mais c’est surtout son duo avec Henry Will qui m’a le plus plu. Ils m’ont fait un peu penser au duo professeur Layton/Luke à l’exception que : Dr Warthrope est loin d’être un gentleman pédagogique et qu’Henry Will cherche surtout à garder ses quatres membres et sa tête rattachés à son tronc.

     

    Sinon, j’ai aimé l’univers en particulier les créatures qui y vivent. En ce qui concerne les Anthropophages, ces créatures qu’on découvre dans ce 1er tome, elles sont fascinantes (oui, je parle un peu comme le docteur Warthrope). Mais disons que ce qu’elles peuvent nous faire, ça… Ça l’est moins. Franchement, j’ai aimé comment l’auteur s’est approprié cette espèce pour nous donner une histoire à l’atmosphère spooky. Je ne me serais sans doute pas intéressée plus que ça à ces monstres si je n’avais pas lu Le Monstrologue. Allez chercher « anthropophagi » sur internet, les images sont chouettes.

     

    Je pense que les éléments qui m’ont le plus marquée ont été les descriptions dégoûtantes et morbides. J’ai même développé une petite phobie des larves et des insectes qui te pondent des œufs dans l’organisme.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Alors… J’ai eu « un peu » de mal à entrer dans l’intrigue. Disons qu’elle prend son temps. Cela a dû me prendre environ 2/3 du roman pour enfin être à fond dans l’histoire. 2/3, c’est beaucoup.

     

    Et cela s’explique en partie par la narration que je n’ai pas trouvé terrible. Elle m’a donné cette impression d’enlisement et ça devenait ennuyeux. Et puis, il y avait aussi ces phrases du type « malheureusement, je ne le sus qu’après… », ou « et s’il l’avait su, aurait-il… ? » ou encore « nous ne le savions pas encore mais… ». Ce genre de phrases a le chic de me faire lever les yeux en l’air. Il y a 100 autres manière d’attiser la curiosité du lecteur mais non, l’auteur a décidé de jouer des coudes et pour moi, c’est juste forcé. Niveau discrétion, on peut faire mieux.

     

    En plus, au niveau des liens entre les personnages, j’ai l’impression que l’auteur aime bien se répéter. Dans le récit, Henry Will répète au moins 6 fois que le docteur Warthrope est tout ce qui lui reste, qu’il l’a sauvé et blablabla. Oui, c’est bon. J’ai compris qu’Henry Will tenait au docteur.

     

    Sinon, niveau intrigue, ce n’est pas non plus très original. Il n’y a pas beaucoup d’action, surtout beaucoup de parlotte en fait. Et les personnages en général, à l’exception du duo HW/Warthrope et de Malachi (il est touchant ce gamin), m’ont laissé de marbre. 

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    En conclusion, je pense lire la suite même si je vais devoir me la procurer en VO vu qu’elle n’est pas encore traduite. Je vais donc pouvoir juger si c’est la traduction qui m’a gênée ou si c’était juste la plume de l’auteur.

    Alex

  • Legendary [Caraval #2]

    Lu en anglais !

    Autrice : Stephanie Garber

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « Après avoir sauvé sa soeur, Scarlett, d'un mariage désastreux, Donatella reçoit la lettre d'un mystérieux ami avec qui elle passe un marché. Si elle lui livre le vrai nom de Légende, le maître du jeu Caraval, il l'aidera à retrouver Paloma, leur mère, qu'elles n'ont pas vue depuis huit ans. Mais si elle ne respecte pas son engagement, la jeune fille perdra tout ce qui compte pour elle, peut-être même sa vie...

    Quand une nouvelle édition du jeu est organisée à Valenda pour les 70 ans de l'impératrice Élantine, Donatella doit y participer pour remplir sa mission. Dès son arrivée, les ennuis commencent.

    Elle devra faire preuve de ruse et de courage afin de gagner cette nouvelle partie... »

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    Avis : Legendary a été une très sympathique lecture et une suite à la hauteur du 1er tome.

     

    Points positifs :

    J’ai adoré le développement de l’univers de Caraval. Ce qui me manquait dans le 1er tome est présent dans ce tome-ci et ça fait plaisir. Notamment, je regrettais que l’univers et le système de magie ne soient pas assez approfondis dans Caraval et que du coup, ça donnait l’impression que des facilités scénaristiques avaient été prises. Là, dans Legendary, les règles autour de la magie sont bien posés ainsi que ses limites. L’univers s’élargit avec les Fates et le côté politique de Valenda.

     

    Donatella est le personnage qu’on suit dans ce tome et ça change de Scarlett. Pas forcément dans un bon ou mauvais sens. Ce que j’ai apprécié chez Donatella, c’est sa personnalité qui contraste avec celle de sa sœur : elle est fonceuse, déterminée, sûre d’elle. Donatella est attachante à sa manière et puis, j’ai aimé retrouvé l’amour inconditionnel entre les deux sœurs même si ce côté-là n’est pas aussi présent que dans le 1er tome.

     

    Dante est un personnage un peu stéréotypé : beau brun, mystérieux et flirt. J’avoue que je ne suis pas indifférente à son sarcasme. C’est certes un personnage que j’ai aimé mais dont je ne comprends pas vraiment l’évolution (je reviendrai dessus dans la section « points négatifs »).

     

    Jacks est quant à lui, pour l’instant, un personnage intriguant et qui possède une certaine classe mais c’est vrai qu’il n’est pas marquant.

       

    L’écriture de Stephanie Garber est toujours aussi agréable à lire. C’est fluide et permet une lecture rythmée.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Je regrette un peu l’ambiance qui était présent dans le tome 1. Certes, l’univers s’est étendu dans Legendary mais c’est au détriment de l’ambiance onirique. D’une certaine façon, c’est logique : le jeu devient plus réel qu’avant donc l’atmopshère devient plus sérieuse et l’intrigue se transforme davantage en « quête classique ». Il n’y a plus vraiment ce côté où on a du mal à voir la limite entre illusions et réalité.

     

    Alors sur le coup, je suis passée à côté de la romance. Elle est mignonne et j’ai aimé les moments de flirt et de clash entre les deux personnages mais je suis aussi confuse. Je comprends que le début de la relation entre Donatella et Dante a commencé par de l’attraction et puis évolue avec les moments de complicité mais soit j’ai dormi durant ma lecture (ce qui n’est pas totalement impossible) soit il y a des chapitres qui manquent. Comment est-on passé d’un statut de « crush » à un « amour puissance 1000 » ? Surtout du côté de Dante. Et je crois que cette impression d'évolution hâtive est surtout dû au fait qu'on n'a pas de point de vue du côté de Dante, ce qui fait que ça a l'air forcée.

     

    Le personnage de Legend m'a aussi un peu déçue (je chipote beaucoup là en vrai) parce que je m'attendais à un personnage qui a une utilité autre que pour la romance. Sur le coup, ça ne me gênait pas plus que ça pour Julian parce que ce n'est que le "love interest", c'est comme ça qu'il est présenté dans le tome 1. Alors que dès le début, Legend est montré comme un personnage important qui a une présence omniprésente qui complote et manipule. Mais là, dans ce tome 2, j'avais plus l'impression que son importance reposait sur sa relation avec Donatella. 

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    En conclusion, j’ai aimé cette lecture et la fin nous promet du lourd pour la suite. J’ai juste un peu (beaucoup) peur par rapport à la romance dans le tome suivant (on m’a dit qu’il y avait un triangle amoureux et ces trucs me donnent de l’urticaire).

    Alex

  • Caraval #1

    Lu en anglais !

    Autrice : Stephanie Garber

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « Bienvenue à Caraval ! Le spectacle le plus extraordinaire de tous les temps ! Vous y verrez plus de merveilles que le commun des mortels au cours de toute une vie. Mais avant que vous vous plongiez dans notre univers, gardez à l'esprit qu'il s'agit d'un jeu... Nous tenterons de vous convaincre que ce qui se passe au-delà de ce portail est réel, mais ce n'est qu'illusions. Alors prenez garde à ne pas trop vous laisser emporter. Car les rêves qui se réalisent peuvent être magnifiques, mais ils peuvent aussi se transformer en cauchemars si l'on ne se réveille pas... »

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    Avis : Une relecture que j’ai beaucoup appréciée, notamment parce que je ne me souvenais que des gros points d’intrigue donc redécouvrir les détails a été très agréable.

     

    Points positifs :

    J’adore l’ambiance qui est présente autour de Caraval, entre réalité et illusions, entre rêves et désespoirs. Le concept du cirque fonctionnant avec de la magie est un concept que j’ai découvert pour la 1ère fois avec Caraval et le fait d’avoir été replongée dans cette atmosphère et de redécouvrir l’univers a été un réel plaisir.

     

    Les personnages sont attachants. J’ai apprécié Scarlett et Julian ainsi que leur relation. Mais j’ai surtout été touchée par l’amour que Scarlett porte à sa sœur, c’est vraiment beau à lire.

     

    L’écriture de Stephanie Garber est fluide, ça rend la lecture agréable et puis, les pages défilent à une vitesse folle. J’ai aussi aimé la mise en page avec les correspondances entre certains personnages où on pouvait voir les lettres. Ça donne un petit + à l’ambiance.

     

    L’intrigue est bien rythmée avec l’enquête de Scarlett pour retrouver sa sœur. C’était sympa d’essayer de suivre les indices avec elle. Après, je vous avoue que je me suis juste faite emporter par cette course contre la montre et que je n’ai même pas assez de deviner les indices.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Je regrette que la magie dans Caraval soit aussi peu développée : d’un coup, elle fonctionne parce que « il y a un contrat blablabla », un autre coup ça marche parce que « pouvoir des sentiments ». Je sais que Caraval reste un premier tome. Malgré tout, je pense que ça doit bien arranger l’autrice que la magie soit aussi souple dans ce tome. Et puis quand Donatella Spoiler→ressuscite comme une fleur grâce à « the power of love », c’est comment dire : quelque peu tiré par les cheveux ? La prochaine fois ça sera « bibidi-babidi-bou » comme incantation ?

     

    La fin est, pour moi, trop facile. Scarlett apprend le pot aux roses, elle se scandalise 5 secondes et puis *pouf* c’est bon. C’est pardonné. Elle s’est quand même fait humiliée, manipulée, blessée et violentée pour retrouver sa sœur et en à peine 10 pages plus tard, tout est oublié.

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    En conclusion, un premier tome qui s’annonce toujours aussi prometteur pour une suite encore plus magique et rocambolesque !

    Alex

  • Vaisseau d'Arcane #1 - Les Hurleuses

    Auteur : Adrien Tomas

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Au Grimmark, la magie peut foudroyer en un éclair. Ses victimes, les Touchés, ne sont plus jamais les mêmes : ils possèdent une incroyable puissance, mais leurs esprits sont à jamais anéantis.

    Lorsque son frère Solal est frappé par l’Arcane, Sof, infirmière raisonnable et sans histoire, décide de tout risquer pour le sauver du destin de servitude qui l’attend. Dans leur fuite éperdue à travers les steppes infinies et les forêts boréales, ils découvriront un monde sublime et redoutable.

    Mais leur liberté est vue comme un affront, leur existence même comme un blasphème. Dans leur ombre, des factions s’affrontent, tissant autour d’eux un écheveau de machinations dont elles tirent les fils avec une virtuosité machiavélique.

    La magie n’est pourtant pas une puissance qui se dompte… »

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    Avis : Ce premier tome fut une très bonne découverte pour moi !

     

    Points positifs :

    Ce roman possède du potentiel. C’est la première chose que j’ai remarqué au cours de ma lecture. Au niveau de l’univers, le concept de l’Arcane est assez original mais surtout intrigant. Les différents peuples qu’on découvre dans ce premier tome ne sont pas particulièrement innovateurs :  créatures de la nature, orcs, humains et hommes-poissons sont des idées que j’ai déjà vu dans d’autres livres. Malgré tout, je dois avouer que j’apprécie la manière dont l’ensemble s’unit dans un mélange harmonieux et cohérent. De plus, l’aspect fantasy équilibre bien le côté politique.

     

    Les personnages sont assez attachants. Solal est sûrement celui qui titille le plus ma curiosité et j’ai vraiment hâte de voir comment l’auteur va réussir à l’exploiter dans toute sa splendeur, de même pour l’Arcane. Sof et Nym sont tous deux des personnages qui m’ont plu grâce à leur complexité qui, je l’espère, se fera encore plus ressentir dans le prochain tome mais avec lesquels je garde malgré tout une certaine distance. Nym est un personnage gris que j’apprécie même s’il reste assez mystérieux jusqu’à la fin. Quant à Sof, elle a de la personnalité mais malheureusement, je trouve qu’elle tient trop un rôle de spectateur dans la seconde moitié du livre. Pour Gabba Do, c’est quelqu’un de plutôt naïf et manipulable mais je ne me suis pas vraiment attardée sur lui. 

     

    Les différents PDV nous permettent de découvrir l’univers avec toutes ces facettes : la partie fantasy avec Sof, Solal et Nym et la politique avec Gabba Do.

     

    L’intrigue est bien construite et le dernier tiers du livre est vraiment bien écrit. J’ai bien senti la pression monter doucement pour finalement éclater vers la fin avec des retournements de situation que je n’avais pas forcément devinés. J’ai eu en tout cas du mal à lâcher le livre passé les 275 pages.

     ♦

     

    Points négatifs :

    Même si le rythme est assez lent, en soit, cela ne m’a pas vraiment gênée. Ce qui m’a un peu frustrée par contre, c’est que le côté politique de l’histoire coupe le dynamisme de la partie aventure. Cette rupture de l’action à chaque fois qu’on retrouve Gabba Do est assez agaçante, je ne le cache pas. Bien que je comprenne qu’il faut bien placer la politique à un moment donné, je trouve cela malgré tout décevant d’être coupé ainsi dans l’élan.

     

    Comme déjà mentionné auparavant, j’aurais peut-être voulu que Sof ait un rôle un peu plus important dans l’histoire. Je sais bien que c’est grâce à elle que Solal a pu échapper aux autorités mais à part soigner, j’avais l’impression qu’elle faisait pas grand-chose. Ah si, peut-être pour Spoilerla petite pseudo romance avec Nym ?

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    En conclusion, Vaisseau d’Arcane : les Hurleuses est, je trouve, un bon départ pour une suite qui m’a l’air vraiment prometteuse. C’est un livre qui peut même être totalement addictif pour certains. A vous de découvrir si vous faites partie de ce groupe ou non.

    Alex

  • Vampyria #1 - La cour des ténèbres

    Auteur : Victor Dixen

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « EN L’AN DE GRÂCE 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

    TROIS SIÈCLES PLUS TARD, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ? »

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    Avis : Vampyria est un 1er tome prometteur rempli de vampires sanguinaires que j’ai vraiment bien aimé.

     

    Points positifs :

    La première chose qui ne changera sûrement jamais (ou peut-être que si) avec Victor Dixen est sa façon d’embarquer les lecteurs comme personne. Ce premier tome est bourré d’action, de petits retournements de situation qui transforment le livre en un véritable page-turner. C’est souvent très dur de s’arrêter tellement l’histoire nous emporte. Je me suis faite littéralement aspirée dans le flot de l’action. Prendre une pause et réfléchir sur l’intrigue a donc été plutôt compliqué mais je me suis beaucoup amusée. La plume de l’auteur permet de nous donner une intrigue rythmée et intéressante tout en étant relaxante (je vous laisse imaginer le chaos que ça donne).

     

    La protagoniste, Jeanne alias Diane, est un personnage assez atypique. Elle est à la fois attachante, rusée dans les moments critiques et très déterminée mais aussi agaçante (et exaspérante!) par certaines de ses décisions. En effet, elle possède une morale quelque peu discutable (et encore, j’ai pourtant eu un avant-goût avec Kaz Brekker cf. Six of Crows). Je dois dire que j’ai des sentiments partagés à son propos mais je dois malgré tout féliciter Dixen pour avoir créé une héroïne capable de me donner envie de la trucider autant qu’elle me donne envie de lui faire un gros câlin.

     

    J’ai beaucoup aimé l’univers dans lequel notre protagoniste évolue. L’idée de faire une uchronie avec des vampires est un concept avec beaucoup de potentiel et j’ai vraiment hâte de voir comment l’auteur compte l’exploiter. Mais déjà dans ce premier tome, on a une belle idée du monde incroyable que cela peut donner au final. J’ai notamment apprécié la logique dans cet univers figé dans le temps, à l’effigie de ses maîtres immortels. La mention du système des 4 humeurs comme celle du numerus clausus sont des petits clins d’œil à notre monde, vraiment sympathiques d’ailleurs.

     

    Le petit aperçu de la culture japonaise mais également de son folklore à travers Naoko me rend toute excitée et j’espère que cet aspect de l’univers sera bientôt traité.

     

    Vampyria est un récit sanglant avec son quota de morts. J’ai aimé le fait que les vampires soient de vrais vampires et non pas des « gentils-méchants » vampires qui finissent dans le lit de l’héroïne (*tousse* Twilight *tousse*). Les vampyres (c’est bien un « y », n’ayez crainte) sont véritablement des (excusez-moi mon langage) c*nnards dans ce roman et j’apprécie de pouvoir les détester à 100% !

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Les personnages secondaires m’ont l’air assez stéréotypés mais j’ai cru comprendre que l’auteur aime jouer dessus. Malgré tout, cela n’empêche pas d’avoir, à cause de ça, des situations typiquement inintéressantes comme par exemple le coup de la « rivale-pét*sse » qui est plus chiante qu’un moucheron, le beau mec aux yeux bleus qui "tombe amoureux" de la protagoniste (étape obligatoire dans tout YA) ou encore la meilleure amie réservée et seule jusqu’à ce que l’héroïne déboule !

     

    Le passage avec la petit amourette entre Jeanne et Tristan était juste ennuyeuse et même cringy (joli petit mot pour dire que j’ai grincé des dents tellement c’était cucu). Et c’était juste tombé de nulle part. Un peu comme quand une mouette te crotte dessus. La romance était trop rapide et franchement inutile. Pour ce que ça donne au final, je pense que ça aurait été bien plus intéressant si ça avait été bien fait en prenant son temps pour avoir un réel impact sur la protagoniste.

     

    SPOILERS pour le dernier point :

    Vers la fin, Jeanne a une vision de sa famille qui lui dit en gros : « Arrête de faire l’imbécile à essayer de tuer tous les trucs qui bougent et réalise enfin ta destinée, qui est de buter l’empire mais de l’intérieur ! Les projets suicidaires, c’est recalé donc ma petite Jeanne, va falloir utiliser ce que tu as dans la caboche. Salut, bisou du paradis ! » Après ce joli moment « TGCM » (=Ta Gueule C’est Magique by Julie), Jeanne réalise enfin qu’avoir comme seul maître-mot « vengeance » était naze et décide donc de gagner de la maturité. Après 483 pages. Quatre cent quatre-vin… Bon, vous comprenez quoi. Je sais que c’est censé durer 12 tomes (3 trilogies) mais je vous avoue, ma patience risque de craquer avant si Jeanne n’utilise pas un peu mieux son cerveau prochainement.

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    Je vous recommande à 200% Vampyria si vous avez aimé Phobos. Et même si c’est votre premier roman de l’auteur, foncez quand même parce que j’ai passé un très bon moment avec ce livre.

    D’ailleurs, pour ceux qui ont lu Phobos, la précédente saga de l’auteur, amusez-vous bien à chercher tous les clins d’œil !

    Alex

  • Kingdom of the wicked #1

    Lu en anglais!

    Autrice : Kerri Maniscalco

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Two sisters.

    One brutal murder.

    A quest for vengeance that will unleash Hell itself…

    And an intoxicating romance.

    Emilia and her twin sister Vittoria are streghe – witches who live secretly among humans, avoiding notice and persecution. One night, Vittoria misses dinner service at the family’s renowned Sicilian restaurant. Emilia soon finds the body of her beloved twin…desecrated beyond belief. Devastated, Emilia sets out to find her sister’s killer and to seek vengeance at any cost-even if it means using dark magic that’s been long forbidden.

    Then Emilia meets Wrath, one of the Wicked-princes of Hell she has been warned against in tales since she was a child. Wrath claims to be on Emilia’s side, tasked by his master with solving the series of women’s murders on the island. But when it comes to the Wicked, nothing is as it seems…”

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    Avis : Après sa saga Stalking Jack the Ripper, Kerri Maniscalco nous présente une autre série de livres qui débute, ma foi, bien.

     

    Points positifs :

    J’aime beaucoup l’ambiance qu’on ressent quand on lit Kingdom of the Wicked. Cette atmosphère propre du XIXe siècle en Sicile. J’ai également apprécié les quelques mots de vocabulaire en italien qui nous permet une meilleure immersion. Et puis, il y a aussi une tension sous-jacente permanente qui est pas mal. 

     

    L’univers des sorcières/streghe est un monde intéressant, particulier mais montré d’une telle manière qu’en tant que lecteur/lectrice, cela reste abordable. Le concept également des princes de l’Enfer est plutôt intriguant et semble avoir du potentiel. La façon dont chaque Prince arrive à incarner leur péché est bien illustré aussi.

     

    Le personnage d’Emilia m’a plutôt plu même si par moments, je la trouvais exaspérante et pas si rusée que ça. Elle reste malgré tout attachante avec ses défauts, et son amour pour sa sœur est touchant à lire. Quant à Wrath, c’est un peu l’archétype de l’homme mystérieux, autoritaire, bourré de charisme. Ce n’est pas forcément un personnage qui m’a marquée mais je suppose qu’il fait son boulot, c’est-à-dire faire baver les filles devant ses abdos.

     

    Ce roman est un véritable page-turner. Il se lit super vite et facilement, d’autant plus qu’il y a un cliffhanger à la fin. Donc pour ceux qui n’aiment pas, vous êtes prévenus.

     

    La romance, dans son ensemble, m’a assez satisfaite mais je reste mitigée, dans le sens où j’ai un truc pour les romances angtsy mais que je commence à m’en lasser aussi. La relation entre les deux personnages principaux est drôle et sarcastique par moments mais devient agaçante parfois avec toujours le même problème de communication laborieuse.

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    J’ai été un peu déçue par l’intrigue et l’enquête en elle-même. Au départ, elle m’intriguée puis ça s’est vite essouflée pour finir par devenir trop secondaire à mes yeux (par rapport à la romance). J'aurais sans doute dû lire ce livre avec comme mentalité : "c'est une romance dans un monde de fantasy". 

     

    Je pense que le plus gros défaut que je pourrais reprocher à ce livre est la façon dont l’autrice représente les démons. Et pas n’importe quels démons, les princes de l’Enfer quand même. Je trouve les princes beaucoup trop romancés. Leur charisme, ce sont les autres personnages qui le pensent ou qui le disent mais en vérité, leur comportement et leurs actions ne les rendent pas plus effrayants que le dealer de drogue du quartier. Même leurs "servants démons" ou même un simple psychopathe font davantage peur. Un prince démoniaque qui fait un acte sanglant se résume à : éviscérer son frère qui est immortel. Pas très impactant à mon avis.

    __________________________

    En conclusion, j’ai aimé ma lecture et ça se lit très bien. Je le conseille pour les personnes qui ont aimé lire Stalking Jack the Ripper même si, je trouve que ce roman contient moins cette partie enquête. Lisez ce roman avec cette mentalité : "romance dans un monde de fantasy". 

    Alex

  • Woven in moonlight

    Lu en anglais !

    Autrice : Isabel Ibañez

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Ximena is the decoy Condesa, a stand-in for the last remaining Illustrian royal. Her people lost everything when the usurper, Atoc, used an ancient relic to summon ghosts and drive the Illustrians from La Ciudad. Now Ximena’s motivated by her insatiable thirst for revenge, and her rare ability to spin thread from moonlight.

    When Atoc demands the real Condesa’s hand in marriage, it’s Ximena’s duty to go in her stead. She relishes the chance, as Illustrian spies have reported that Atoc’s no longer carrying his deadly relic. If Ximena can find it, she can return the true aristócrata to their rightful place.

    She hunts for the relic, using her weaving ability to hide messages in tapestries for the resistance. But when a masked vigilante, a warm-hearted princess, and a thoughtful healer challenge Ximena, her mission becomes more complicated. There could be a way to overthrow the usurper without starting another war, but only if Ximena turns her back on revenge—and her Condesa.”

    ______________________________

    Avis : Un YA qui a été divertissant et qui nous fait découvrir une protagoniste attachante, Ximena.

     

    Points positifs :

    J’ai aimé découvrir le système de magie dans ce livre. Il n’est pas complexe mais assez original dans son genre (on peut le comparer à celui de Percy Jackson par exemple). La lune est alors considérée comme une divinité, Luna, qui confère aux Illustrians divers pouvoirs dérivés de cette dernière (tisser avec des fils de rayons de lune, lire dans les étoiles…).

     

    L’univers construit autour de l’histoire est, comme la magie, simple et a du potentiel. Malgré tout, si vous cherchez un monde riche et dense, ce ne sera pas ici que vous trouverez votre bonheur (même si j’ai cru comprendre qu’il y avait un livre compagnon qui fait découvrir aux lecteurs une autre partie du monde d’Inkasisa).

     

    Les personnages sont attachants, que ce soit Ximena ou encore Rumi. Alors, je ne vais pas vous cacher que Ximena ressemble à la protagoniste typique YA qui essaye de sauver son peuple et pour cela, elle doit se jeter dans la gueule du loup. Et Rumi : j’avais vraiment envie de lui faire un suplex allemand et de lui entrer deux doigts dans les yeux. MAIS ! Il y a l’évolution des personnages !

    • Ximena est un personnage qui apprend à mieux connaître les gens qui l’entourent, à écouter leur version des faits, à prendre ses propres décisions et à se faire ses propres idées. Elle va petit à petit arrêter de se reposer sur des préjugés. Elle sait se remettre en question et elle est touchante dans le sens où c’est une jeune femme déchirée entre son devoir et ses valeurs.
    • Quant à Rumi, c’est un personnage qui m’a plu dans le sens où on s’attache progressivement à lui parce qu’on découvre ses autres facettes et le pourquoi du comment il agit de cette manière. C’est quelqu’un d’important pour Ximena car il va être en grande partie celui qui va dialoguer avec elle. C’est lui qui pousse Ximena a reconsidérer la situation de manière plus objective.

     

    Le message de ce livre m’a plu : la vie ne peut se résumer à une vision manichéenne. Et ça, on le voit tout le long du roman avec le développement des points de vue.

     

    L’amitié qui se forme entre Ximena et Rumi est vraiment mignonne. Il y a au début de la méprise basée sur des préjugés, du déni, puis ça se transforme petit à petit en sympathie et entente amicale pour finir par devenir de la bienveillance. C’est progressif et cohérent.

     

    La plume de l’autrice est fluide. L’intrigue est dynamique bien que simpliste et rend le livre addictif. Les retournements de situation étaient sympathiques mais bon, comme d’habitude, si vous avez déjà lu un grand nombre de YA, vous les verrez venir à des kilomètres. 

     

    Ah et aussi : dès le début, ça tue bien.

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Le plus gros reproche que je pourrais trouver à ce livre, à part le fait qu’il ne soit pas très marquant (mais après, ça peut être une qualité si vous cherchez juste une lecture facile et rapide), c’est l’utilisation trop fréquente de mots en espagnol. Je pars du principe que tout le monde n’a pas pris espagnol en 2e langue au collège (ce que j’ai fait, mais tout de même). Surtout que je ne pense pas que cela soit très agréable d’aller sur Google Traduction toutes les 5 minutes pour chercher la signification d’un mot. Et même si parfois, on peut deviner le sens du mot grâce au contexte, cela reste malgré tout de la supposition.

     

    De plus, le glossaire à la fin est juste inutile. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’une liste exhaustive de plats espagnols ? Il ne donne même pas les recettes qui vont avec. Les gens sont supposés comprendre comment « más fuerte » (=plus fort) ou encore « buena suerte » (=bonne chance) avec la définition de « cuñapes » ou d’une « yuca frita » ?! Heureusement que j’ai des bases pas trop minables en espagnol parce que sinon, ça m’aurait bien plus agaçée.

     

    La fin est un peu précipitée. Je suis heureuse que ce soit un Spoilerhappy-ending (enfin sauf pour Juan Carlos me direz-vous) mais c’est trop facile. Le problème des culture de koka ? Qui sait ? Ce qu’en pensent les Llacsans de toute cette affaire ? Qui sait ? J’aurais appréciée un autre petit chapitre qui montre un peu plus le futur (un petit bond dans le temps par exemple ?).

     

    Dernier point : l’attraction entre Spoilerel Lobo (=le loup) et Ximena est sortie un peu de nulle part ? Je peux comprendre entre Ximena et SpoilerRumi limite mais entre Ximena et Spoilerel Lobo ? Et la romance de Ximena et SpoilerRumi est sympa mais j’aurais sans doute préféré que l’autrice prenne son temps pour leur relation, du début jusqu’à la fin. Sinon ça donne l’impression que la relation est forcée et précipitée. Pour résumer, Spoilerla relation Ximena-Rumi passe du stade « amis » à « amoureux » en 20 pages alors qu’ils ont pris plus de 2/3 du roman à arriver au stade d’amis. Dans la tête de l’autrice, je me demande si ça ne ressemblait pas un peu à ça : « Oh nom d’une yuca frita, je suis à 75% du livre, faut que je case la romance quelque part ! ».

     

    Nota bene : Il faut savoir qu’il y a une polémique par rapport à la façon dont l’autrice fait le portrait politique de la Bolivie. C’est pour ça que même si je sais que c’est un livre qui s’inspire de ce pays, je ne ferai pas de remarques dessus. Je vais laisser ceux qui s’y connaissent mieux décider si l’autrice l’a bien fait ou pas. No comment.

    ______________________________

    En conclusion, Woven in moonlight est une lecture qui m’a fait passer un moment agréable même si elle ne sera pas marquante pour autant.

    Alex

  • The Gilded Ones - Deathless #1

    Lu en anglais!

    Autrice : Namina Forna

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    “Sixteen-year-old Deka lives in fear and anticipation of the blood ceremony that will determine whether she will become a member of her village. Already different from everyone else because of her unnatural intuition, Deka prays for red blood so she can finally feel like she belongs.

    But on the day of the ceremony, her blood runs gold, the color of impurity--and Deka knows she will face a consequence worse than death.
    Then a mysterious woman comes to her with a choice: stay in the village and submit to her fate, or leave to fight for the emperor in an army of girls just like her. They are called alaki--near-immortals with rare gifts. And they are the only ones who can stop the empire's greatest threat.

    Knowing the dangers that lie ahead yet yearning for acceptance, Deka decides to leave the only life she's ever known. But as she journeys to the capital to train for the biggest battle of her life, she will discover that the great walled city holds many surprises. Nothing and no one are quite what they seem to be--not even Deka herself.”

    _______________________

    Avis : Ce roman fut une belle découverte !

     

    Points positifs :

    J’ai trouvé que la mythologie présente dans ce livre était intéressante. Les multiples filles qu’on rencontre au cours de l’histoire croivent en des dieux/concepts différents et je trouve cette diversité des pensées vraiment belle. Ce mélange de cultures et de religions donne un côté réaliste mais prouve aussi que des liens peuvent très bien se former entre des personnes aux croyances divergentes.

     

    L’amitié est un thème important dans ce roman et je suis totalement conquise par cet aspect du livre. L’amitié entre les filles mais aussi entre les filles/garçons est juste un plaisir à lire. Bien sûr, il y a des désaccords, des moments de doute mais je pense que ça rend bien. Au final, je me suis attachée aux filles comme aux garçons et leurs relations me donnent le sourire.

     

    Outre l’amitié, The Gilded Ones est aussi un roman qui aborde des thématiques très dures comme la torture, le sexisme, la misogynie, la maltraitance, la violence dans quasiment toutes ces formes. Les passages de torture et de punitions administrées aux filles m’ont beaucoup touchée. J’avais vraiment du mal à lire de telles atrocités. Mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est nécessaire de montrer que ce genre d’horreur existe vraiment. Ce livre est engagé et la plupart des messages transmis sont très beaux même si très difficiles pour certains (confiance en soi, solidarité, etc...).

     

    Le personnage de Deka a été agréable à suivre. Je trouve que c’est une jeune femme qui a énormément changé et mûri tout le long de l’intrigue. Je trouvais déjà qu’au début du roman, on avait une Deka qui avait du potentiel en terme d’évolution et je ne me suis pas trompée. Deka est quelqu’un qui m’a fait éprouvé de nombreuses émotions :  de l’inquiétude, de l’exaspération, de la sympathie, de l’excitation mais surtout de la compréhension. C’est une protagoniste qui n’a pas eu un passé facile et encore moins un présent plaisant mais elle reste forte avec ses moments de faiblesses. J’ai beaucoup aimé de voir comment ses pensées et croyances se transformaient au fur et à mesure de la lecture.

     

    La fin de The Gilded Ones est satisfaisante quoiqu’ouverte. La romance fait partie du livre mais ne prend pas une grande place, ce que j’ai apprécié.

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Je pense que certains éléments de l’intrigue tombent un peu du ciel. Je trouve notamment que Spoiler→la mort de Katya ainsi que l’apparition d’Ixa sont un peu aléatoire. Il y a bien un semblant d’explication à la fin mais ça n’a pas réussi à me convaincre complètement.

     

    Le gros problème que je pourrais reprocher à ce roman est sa temporalité ainsi que les incohérences qui en découlent (cela reste bien sûr très subjectif). Par exemple, Deka va passer d’une jeune fille qui croyait dur comme fer en des croyances sexistes et qui était juste passive, attendant que les choses lui tombent dessus, en une femme qui hurle un discours féministe hyper confiante. Avec à peine 2 mois et demi de différence entre les deux événements. J’ai du mal à croire que seuls deux petits mois ont réussi à effacer 15 ans de conditionnement moral et d’éducation. De même, Deka développe Spoiler→un pouvoir qu’elle ne connaissait absolument pas en un seul essai. Franchement, je ne pense pas qu’on peut faire plus cheaté que ça. Et je ne parle même pas du fait qu’elle se sent prête à Spoilerpartir en guerre avec seulement « quelques mois de préparations ». Aussi intensive que l’entraînement puisse être.

     

    J’ai également senti que la romance entre Spoiler→Deka et Keita était beaucoup trop précipitée. C’est comme s’il m’avait manqué plusieurs passages dans leur relation. Or, j’aime quand il y a un minimum de fluidité dans le développement d’une relation amoureuse entre deux personnages.

    _________________________

    En conclusion, je conseille ce livre qui véhicule des messages importants et qui nous présente des personnages attachants. L’action est aussi bien présente et le livre se lit très bien. Je pense continuer à lire la suite qui s’annonce assez intéressante.

    Alex

  • Capturing the devil - Stalking Jack the Ripper #4

    Lu en anglais!

    Autrice : Kerri Maniscalco

    Genre : Réécriture historique/Romance

    Résumé :

    “Audrey Rose Wadsworth and Thomas Cresswell have landed in America, a bold, brash land unlike the genteel streets of London. But like London, the city of Chicago hides its dark secrets well. When the two attend the spectacular World's Fair, they find the once-in-a-lifetime event tainted with reports of missing people and unsolved murders.

    Determined to help, Audrey Rose and Thomas begin their investigations, only to find themselves facing a serial killer unlike any they've encountered before. Identifying him is one thing, but capturing him---and getting dangerously lost in the infamous Murder Hotel he constructed as a terrifying torture device---is another.

    Will Audrey Rose and Thomas see their last mystery to the end---together and in love---or will their fortunes finally run out when their most depraved adversary makes one final, devastating kill?”

    _____________________________

    Avis : Ah, que faire ? Je ressens déjà un vide après avoir terminé ma lecture. Cette saga de 4 tomes a été un réel plaisir à lire et ce dernier livre suit la lancée des précédents tomes.

     

    Points positifs :

    J’apprécie toujours autant le personnage de Thomas Cresswell qui reprend du poil de la bête comparé au tome précédent. Quant à Audrey-Rose, malgré sa puérilité dans Escaping from Houdini qui m’a fait perdre un peu d’estime pour elle, elle reste tout de même un personnage que j’aime suivre. On aperçoit notamment cet aspect glauque et un peu gore d’Audrey-Rose. Ce côté-là du personnage était quand même plus caché dans les tomes précédents et le fait de pouvoir le voir plus clairement dans ce tome-ci, ça m’a permis d’entrevoir une Audrey-Rose encore plus complexe.

     

    Quant à la romance entre les deux tourtereaux, je ne cesserai de fangirler tellement j’aime leur relation qui n’est pas uniquement romantique. On y retrouve de l’amitié, de la confiance, du sarcasme et bien sûr, du flirt. J’ai vraiment adoré suivre le développement de leur romance ainsi que la manière qu’ils ont de s’entraider et de s’encourager mutuellement.

     

    J’ai beaucoup aimé aussi l’introduction de certains nouveaux personnages. Nous avons par exemple Sir Isaac Newton, parfaite mascotte à mon avis. Et puis, on a surtout la grand-mère d’Audrey-Rose, que je surnomme affectueusement la meilleure mémé du monde. C’est un personnage que j’ai apprécié de par sa confiance, son charisme et sa bienveillance.

     

    Le fait de revoir des personnages des tomes précédents est un joli bonus. J’aime assez bien la rivalité entre Thomas et Mephisto par exemple. Ou encore, le fait de pouvoir savoir ce qui s’est passé après le départ de notre duo de l’école dans Hunting Prince Dracula.

     

    Capturing the devil est, sans conteste, un très beau objet-livre. J’adore la mise en page, la couverture, les petites illustrations présentes en début de chapitre ainsi que les photographies en noir et blanc qui nous plongent dans une bonne ambiance.

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Le roman est séparé en deux parties. Je déplore malheureusement que la 1ère partie m’a semblée assez lente. Elle est très lourde en romance notamment. C’est beaucoup de angst aussi, même trop. L’enquête n’avançait que très lentement, voire pas du tout. Dans la 2nde partie, au contraire, on a davantage le côté enquête et policier que j’ai aimé suivre dans cette saga. Je pense que c’est assez mal équilibré. En général, il y a une part de romance bien plus grande dans ce tome-ci comparé aux autres. Et des fois, ça devenait juste lourd.

     

    Je trouve qu’il y a trop de répétitions, que ce soit de répliques ou alors de phrases tout simplement. Par exemple, en moins de 2 pages, il y a 2 fois l’expression « I all but roled my eyes ». Autre exemple, Thomas ne cesse de répéter à Audrey-Rose qu’elle aura toujours le choix avec lui. Je n’ai rien à redire au message en lui-même. C’est juste que le répéter tout le temps… Et bien, ça gâche un peu l’effet et ça devient énervant surtout. Oui, on a bien compris qu’Audrey-Rose aimait rouler des yeux. Oui, on a aussi bien compris que Thomas est un féministe qui n’est pas macho.

     

    Quant à l’intrigue, je suis peut-être un peu déçue d’avoir deviné qui était le « méchant » à peine 10 pages dans le livre. Oui, 10 pages. SpoilerDisons que le coup de la bousculade dans la foule, avec la description du bonhomme à l’appui ainsi que son prénom, c’était un peu gros. J’ai tout de même aimé suivre l’enquête et le raisonnement qui permettait de vérifier mon intuition.

    __________________________

    En conclusion, ce tome fut un plaisir à lire même si certains éléments m’ont déplu. Je le recommande de tout cœur, ne serait-ce que pour savoir le dénouement final de l’intrigue ainsi que pour savoir comment nos deux amants vont s’en sortir de leur galère.

    Alex

  • Les Terres de l'Oubli

    Autrice : Jessica Lumbroso

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « Lors d'une étrange nuit, Éva réchappe de justesse à la mort. Accompagnée de Bastien, un jeune homme mystérieux qui semble lui vouer sa vie, la voilà confrontée à sa nouvelle réalité : elle n'est autre que Maeve, une Fairie vouée à devenir puissante, née dans un autre monde : les Terres de l'Oubli.

    Dès lors, le destin se met en branle. Et pour survivre, ils n'ont d'autres choix que de retourner dans ce monde qui les a vus naître.

    Car dans l'ombre, les Damnés fomentent une rébellion : ils enlèvent et tuent au nom de la liberté. Mais Kay, un Métamorphe puissant, lève une armée pour les contrer.

    Dans ce monde qui se scinde en deux, il faudra à Éva et Bastien choisir leur camp. Car la guerre menace d'éclater.

    Mais la liberté n'a pas de prix. »

    __________________________________________

    Avis : Une lecture sympathique qui fait passer le temps. 

    Points positifs :

    Le livre possède une écriture fluide et facile à lire. Le début débute en pleine action, pas le temps de s’ennuyer. Quant à l’univers, il est sympathique, pas très complexe mais a du potentiel.

    Le roman est séparé en deux parties avec grosso modo, la 1ère partie qui fait 2/3 du total de pages. Et j’ai préféré la 2ème partie. Notamment parce que ce n’est qu’à ce moment-là qu’on entre dans les Terres de l’Oubli et parce que c’était plus rythmée que la 1ère partie.

    Les personnages sont attachants, chacun à leur manière. J’ai apprécié le développement de leur personnalité ainsi que leur évolution face à de nouvelles épreuves. Eva, malgré toutes les m*rdes qui lui tombent dessus arrive à garder autant sa bonté que sa naïveté et ça, c’est impressionant. Quant à Bastien, j’avoue que son évolution est plus prévisible mais quand même plus réaliste aussi.

    La romance (c’est de l’insta-love ou plutôt insta-attirance pour ceux qui veulent savoir) est… à la fois touchante et banale. Banale dans le sens où quasiment toutes les romances qui se construisent sur un « fameux mystérieux lien » entre les deux personnages se ressemblent. Et touchante parce que ça montre que ce n’est pas facile de vivre quand ta seconde moitié ressent ce que tu ressens, et que ça pose quand même de bonnes réflexions sur la notion d’intimité.

     

    Points négatifs :

    Le début, même si c’est en plein milieu de l’action et que du coup, on ne s’ennuit pas… et bien, ça manque un peu de qualité. C’est assez brouillon je trouve. Et je ne vous parle même pas des dialogues. On aurait dit que les personnages étaient de mauvais comédiens auxquels on aurait donné le script 5 minutes avant la scène. Avec en combo, des dialogues « profonds » du type :

    « -Qui êtes-vous ? coupa-t-il (A : C’est Bastien qui parle au cas où vous vouliez savoir)

    -Tss, tss. C’est moi qui fixe les règles, ici. (A : Typique phrase de méchants)

    -Mais puisque vous semblez nous connaître, la moindre des choses serait de nous dire qui vous êtes. (A : Euh… je crois qu’il a regardé trop de fois pokemon pour croire ça)

    -C’était bien tenté, mais non. Je vous l’ai dit, je fixe les règles. (A : Bien tenté mon œil ! Qui tombe dans un pareil pièg-)

    A few seconds later…

    -Allez, puisque tu insistes… reprit la femme, un rictus semblable à un sourire au coin des lèvres. Mon nom est Sywen. (A : Je… je retire ce que j’ai dit…) (p.23)

    Ou alors, il y a ça :

    « -Alors soit. Qu’importent les conséquences. Ton destin sera donc lié au sien. (A : Sywen. Qui se croit sûrement dans « Roméo et Juliette »)

    -Il l’est déjà… » (A : Bon bah… Bastien, tu aurais quand même pu faire mieux comme réponse non ? Ça fait très dramatique tout ça) (p.24)

    Outre l’aspect assez introductif de ce premier tome, je dois dire que le rythme du roman dans sa globalité est… particulier. Disons que ça va très vite au début et puis, durant environ 200 pages, c’est aussi rapide qu’une limace déshydratée et aussi monotone qu’un métronome. Et après, ça repart sur les chapeaux de roues ! Mais il n’y a jamais d’entre-deux et puis le rythme, c’est bloc par bloc. En gros, on a ça :

    Capture

    Dernier petit point, j’ai trouvé ça un peu forcé la manière dont l’autrice relance le rythme de l’intrigue. Elle aurait pu construire petit à petit la cause du rebondissement qui nous fait entrer dans la seconde partie du livre mais non. Elle a juste décidé que les personnages allaient avoir -10 de QI à ce moment-là précis et voilà. Pour ceux qui ont lu le livre, Spoilerje parle du moment où un parfait inconnu hyper louche toque à la porte de la maison temporaire d’Eva et Bastien. Que bizzarrement, il s’est fait arrêter par le mauvais temps en plein milieu de la forêt et qu’il cherche justement asile chez eux. Genre dans une cabane perdue au mileu de nulle part. Alors qu’il y a un village/une ville juste à côté (là où se trouve d’ailleurs le vrai propriétaire de la cabane). Alors que les deux zozos savent qu’ils sont poursuivis et qu’ils allaient forcément être rattrapés par leurs poursuivants vu qu’ils sont restés planter au même endroit depuis des millénaires. Ok.

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    En conclusion, je lirai la suite parce que ça m’intrigue et que j’ai quand même apprécié les personnages.

    Alex

  • Rule of Wolves (King of Scars #2)

    Lu en anglais!

    Autrice : Leigh BardugoCoup de coeur 2

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Le roi démon.

    En voulant se débarrasser du démon qui sommeillait en lui, Nikolai a réveillé un mal plus terrible encore : un ennemi que tous pensaient mort, une menace pour le royaume de Ravka. Alors que son pays est encerclé par les armées de Fjerda, le jeune monarque sait qu'il devra faire appel aux ténèbres en lui s'il veut à nouveau réaliser l'impossible et sauver Ravka.

    La fille des éclairs et du tonnerre.

    Zoya Nazyalensky, générale de la Seconde Armée, connaît trop bien les ravages provoqués par la guerre. Détentrice de nouveaux pouvoirs extraordinaires, la jeune femme est prête à devenir l'arme dont son pays a besoin. Quel que soit le prix à payer.

    La reine des sanglots.

    Chargée d'une mission d'espionnage en plein territoire fjerdan, Nina pense pouvoir déstabiliser l'ennemi en s'infiltrant au plus près du pouvoir. Les motivations de l'espionne semblent cependant aller bien au-delà du simple patriotisme...

    Un roi. Une générale. Une espionne. Trois destins capables de façonner l'avenir d'un pays. Ou d'en provoquer la chute. »

    ____________________________

    Avis : Je suis à un point dans ma vie de lectrice où je ne peux plus être objective quand il s’agit du Grishaverse. Donc si vous êtes ici pour avoir l’avis subjectif d’une gaga, vous êtes au bon endroit !

    Points positifs :

    Alors pour commencer, quasiment tous les points positifs déjà mentionnés dans mon avis pour le tome 1 sont toujours présents.

    Les personnages continuent d’être hyper attachants : Nikolai (ce mec est juste génial mais vous le savez déjà si vous vous êtes tapé(e)s le 1er tome), Zoya (la queen Spoilerau sens propre aussi du coup), Genya et David et je pourrais continuer d’énumérer tous les personnages attachants du Grishaverse mais vous pouvez vous-même aller voir la liste sur wiki.

    De plus, on continue de voir l’évolution des personnages avec Nikolai qui réalise quel est vraiment son objectif, Zoya qui apprend à mieux se connaître, etc… Et on a le Darkling mais ça, j’en reparlerai plus tard.

    Dans ce second tome, on a davantage de politique. Forcément, quand on est en pleine guerre, dur d’éviter le sujet. J’ai vraiment aimé cet aspect qui reste abordable : pas trop de blabla mais assez pour me contenter.

    Gros point positif, qui je trouve, différencie le 1er tome du 2nd : le rythme. Dans ce tome, le rythme est plus soutenu, il y a davantage d’action, de rebondissements, de petits cliffhangers à la fin des chapitres. En plus, la partie avec Nina devient plus intéressante à suivre, ce qui n’était pas vraiment le cas avant. On sent bien monter la tension jusqu’à climax, chose qui m’a un peu manqué dans le tome précédent où tout avait l’air un peu plat.

    A propos de la romance, elle est de 1, plus présente et de 2, elle est encore plus angsty. Pour les personnes qui ne connaissent pas ce terme, ça représente en gros le concept du « je-t’aime-mais-c’est-compliqué ». Pas que je sois contre les relations angsty dans les romans, la preuve on est toujours dans la partie « points positifs », mais c’est vrai qu’à partir d’un certain moment, j’étais prête à partir en expédition dans le Grishaverse (oui, la traversée d’univers est possible pour moi… ça fait pas de mal de rêver) et marier moi-même les deux concernés (Nikolai et Zoya) pour avoir mon fameux bisou. Oui, j’étais un peu frustrée mais justement, ça me permet du coup d’enchaîner sur le point suivant !

    Rules of Wolves m’a fait passer par des montagnes russes d’émotion puissance 1000 : je vous laisse imaginer le petit carnage. J’ai souri, j’ai senti de l’excitation et parfois de la frustration. Un peu de tension et d’impatience. Rien de plus normal si la lecture est bonne n’est-ce pas ? Et bien ce n’est que le début ! Cette lecture m’a fait littéralement pleurer le peu d’eau que j’avais réussi à emmagasiner. Et il faut croire qu’elle a aussi réussi à me faire bondir de joie : le fanservice y est pour quelque chose, je dois l’avouer. SpoilerDisons que les Dregs m’avaient un peu-beaucoup manqué. Enfin bon, pour conclure cette section, je dirais que peu de livres arrivent à me transformer en véritable boule d’émotions vifs.

    SpoilerGrand hommage à David, notre fabrikator préféré qui n’a pas mérité qu’une bombe lui tombe littéralement sur la tête le jour de son mariage. Franchement, quel karma pourri !

     

    Points négatifs :

    Vu que c’est un coup de cœur et que mon objectivité est partie en vacances prolongées, j’ai peu de points négatifs à partager… mais comme j’aime me plaindre, je vous laisse quand même un petit quelque chose : le Darkling !

    Alors, tout de suite, on va éviter les malentendus : je ne déteste pas le Darkling. Je suis certes passée à côté de la hype mais ce n’est pas pour autant que je ne le considère pas comme un personnage essentiel pour la trilogie Grisha. Mais enfin voilà, c’était uniquement dans le cas de la trilogie Grisha. Qu’est-ce qu’il vient faire dans cette duologie ? Vous me diriez : « mais c’est du fanservice, tu te plaignais pas quand c’était SpoilerKaz » ou alors « il fallait quelqu’un pour Spoilerse sacrifier à la fin et comme c’est le seul immortel dispo… » ou encore le fameux « TGCM » = ta gu*ule c’est magique ( by Julie). Alors oui, je suis d’accord en ce qui concerne le fanservice. Tout le monde doit être servi. Après tout, on a bien eu le droit aux SpoilerDregs et Alina & Co donc pourquoi pas le Darkling ? Et en plus, il permet à Leigh Bardugo d’annoncer un éventuel SpoilerSix of crows 3. Quoi de mieux ?

    Le petit bémol, c’est que dès que ça le concerne, c’est incompréhension sur incompréhension ! Ou incohérence sur incohérence ? Peu importe. Dans notre cas, les deux se rapprochent pas mal.

    Jolis beaux gros SPOILERS !

    1 – Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer comment deux individus qui sont supposés être intelligents ont réussi l’exploit d’accéder à la requête du Darkling (qui avait une tête à prévoir une évasion, fallait quand même le faire pour ne pas le piger) en échange d’un « peut-être qu’il y a un endroit qui pourrait potentiellement avoir les matériaux nécessaires pour le rituel que vous avez déjà raté quelque part dans des montagnes inconnues ». Encore un peu et le Darkling allait nous pondre une prophétie à la sauce Percy Jackson et ça n’aurait absolument rien changé à la stupide décision que prendront Nikolai et Zoya.

    2 – Au moment de la rencontre entre notre cher Aleksander et Alina accompagnée de Mal et Misha, nouvelle incompréhension. Passons le moment niais entre Alina et Mal qui ont soudainement décidé de sortir leur bestseller des phrases à l’eau de rose bas de gamme et concentrons nous plutôt sur le moment fatidique. Comment le Darkling a-t-il réussi à toucher les mains jointes des deux tourtereaux ? Simple. Une personne aux neurones déficiantes avait trouvé que mettre un meutrier de masse à moins d’un mètre de ses deux victimes préférées était une bonne idée. L’excuse ? Pour prendre du THÉ ! Du p*tain de THÉ !!!

    3 – L’ambition du Darkling. On sait depuis Grisha que son but ultime est de créer un havre de paix pour les Grishas. Bien sûr, tout parent doit parfois gronder ses enfants même s’il n’aime pas le faire lorsque ces derniers font des bêtises. Passons le fait que ces bêtises en question étaient uniquement le fait qu’ils avaient une opinion différente et que le Darkling n’a pas grondé ses Grishas mais les a tué (mais encore une fois, ce ne sont que des détails. Lol.) Et malgré tout cela, Leigh Bardugo, dans toute sa sagesse, a jugé bon qu’Aleksander n’était pas assez chaotique. Elle a donc décidé de lui donner un nouveau but. Le monsieur a décidé qu’en fait, être inoubliable, ça serait pas mal ! Voici la justification donnée pour expliquer le fait qu’il était prêt à se faire empaler pour l’éternité. Après, le fait que Yuri ait fusionné avec le Darkling y ait sans doute pour quelque chose. Malheureusement, j’ai du mal à croire que Yuri alias le pire commentateur du Grishaverse (c’est-à-dire qu’il ne commente pas, il énonce des observations) soit parvenu à influencer à ce point le Darkling. C’est juste tiré par les cheveux à ce stade.

    Fin des jolis beaux gros SPOILERS !

    En gros, les chapitres du point de vue du moine (Yuri/Darkling) me semblent tout bonnement inintéressants voire carrément inutiles.

    ____________________________

    En conclusion, je vous recommande Rule of Wolves mais préparez une petite boîte de mouchoirs, on ne sait jamais.

    Alex

  • King of Scars

    Lu en anglais!

    Autrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    «  Aux yeux de tous, Nikolai Lantsov, roi de Ravka, a tout pour plaire : jeune, charismatique, il est le héros de la guerre civile qui a déchiré le royaume.

    Installé depuis peu sur le trône, Nikolai doit pourtant faire face à une nouvelle menace : des forces ennemies semblent bien décidées à envahir le pays, dont les frontières sont affaiblies, et les coffres vides. Nikolai doit donc trouver un moyen de rétablir les finances, forger de nouvelles alliances et renforcer son armée de Grishas, cette élite magique qui a tant souffert de la guerre civile.

    Or, la plus grande menace pour le royaume n'est autre que le roi en personne ! Victime, pendant la guerre civile, d'une terrible malédiction, Nikolai se transforme presque chaque nuit en une monstrueuse créature que seuls quelques Grishas semblent pouvoir contenir.

    Hélas, les ténèbres qui habitent le jeune monarque sont de plus en plus fortes, et Nikolai craint de devenir un monstre pour toujours.

    Résolu à combattre le mal qui le ronge, il décide de partir en quête de réponses dans un lieu où règne la plus sombre des magies.. »

    __________________________________

    Avis : Ce 1er tome est un bonne lecture qui mélange l’ambiance de Grisha et le style de Six of Crows.

    Points positifs :

    Premier gros point positif de ce livre : il a le mérite d’être le seul à avoir le POV de Nikolai. C’est suffisant comme explication ou je développe ? Bon allez, je développe un peu pour les personnes qui n’ont pas eu la chance de rencontrer Nikolai dans toute sa gloire. Attention, dans 3… 2… 1… Nikolai est beau.

    Quoi ? Ce n’est toujours pas assez? Ah oui, c’est vrai. 90% des hommes dans les romans sont canons à en faire baver les filles/les mecs. Donc je suppose que le fait qu’il soit drôle, sarcastique, intelligent, charmant, persévérant et très fort pour la parlotte (c’est un roi l’air de rien) ne suffit pas à le différencier des 10 000 autres hommes dans les YA. Bon… Je vais devoir sortir ma dernière carte : c’est un excellent chien de garde. Ah oui, dents acérées, paire d’ailes qui le fait voler à une vitesse pas trop mauvaise et surtout longue distance, un physique quand même pas si ingrat que ça, jolie paire de yeux aussi, très sombre et mystérieuse, et puis le camouflage dans la nuit au top. Excellent chien de garde comme je le disais avant. Après, faut être prêt à sacrifier quelques brebis par-ci par-là. C’est ça ou votre bras… Si après ça, vous ne trouvez pas Nikolai intéressant, je ne peux plus rien faire.

    Sinon, je vous parle aussi de Zoya ? Non, je rigole. Je suppose que vous n’êtes pas là pour lire une dissertation non plus.

    Autre point, j’ai beaucoup aimé les dialogues entre les personnages, tout particulièrement les conversations entre Nikolai et Zoya. Il faut dire que ces deux-là savent jouer sur les mots et ont un humour rempli de sarcasme que j’affectionne beaucoup. Exemple : « “You’re late,” said Zoya. “I’m the king,” said Nikolai. “That means you’re early.”» traduit littérallement par mes soins comme « Tu es en retard » dit Zoya. « Je suis le roi, » dit Nikolai « Ce qui veut dire que tu es en avance ».

    Le petit moment d’anglais finit, je dois également vous parler de l’écriture de Leigh Bardugo. Cette autrice possède une plume qui rend son récit rapide et facile à lire malgré les informations assez denses. J’ai tout bonnement tourné les pages à une vitesse fulgurante. Sacré pageturner.

    Si vous aviez peur que l’univers du Grishaverse reste semblable à celui que vous avez découvert durant toute une trilogie entière, rassurez-vous, j’ai une bonne nouvelle. En effet, l’autrice développe encore plus le world-building et nous offre aussi un petit moment sympa avec des SpoilerSaints. Oui, rien que ça. On apprend que les limites fixées aux pouvoirs des Grishas ne sont peut-être pas si restreintes que ça et que surtout, il serait aussi temps de mettre à jour le système d’éducation.

    Quant à l’intrigue, elle est remplie de 10% de politique, 30% d’enquêtes, 40% d’action et de 5% de bons retournements de situation. J’avoue avoir deviné quelques unes mais ces plot twists restent malgré tout plaisantes. Et pour ceux qui se demandent où sont passés les 15% restants, ils représentent les moments où j’étais tellement captivée par ma lecture que je n’ai pas eu le temps de procéder les informations.

    Petit mot concernant Isaak, nouveau personnage qu’on rencontre dans King of scars. C’est quelqu’un de fondamentalement bon, courageux et attachant. Franchement, je suis contente de l’avoir découvert. Et sa romance avec SpoilerMayu est juste trop mignonne. SpoilerRoméo et Juliette de William Shakespeare? Pardon, je ne connais que Isaak et Mayu de Leigh Bardugo.

    Points négatifs :

    La 1ère partie du roman est assez lente. Le rappel des différents éléments du Grishaverse ne m’intéressait pas vraiment puisque je le connaissais déjà grâce à Grisha et Six of Crows. Quant au côté politique, malgré le fait que sa présence ajoute une touche de réalisme, je ne peux pas dire qu’elle m’a intriguée non plus.

    De même, malgré le fait que je sois vraiment heureuse de revoir Nina, son point de vue ne m’a pas intéressée plus que ça. L’enquête est lente, stagne un peu même et à mon avis, ne sert qu’à couper le rythme du livre.  

    Dernier point, je n’apprécie pas forcément le dernier retournement de situation. Je sais que d’autres ont sûrement crié sur tous les toits leur joie mais je ne fais malheureusement pas partie de ce groupe. SpoilerHonnêtement, je préférais le Darkling en cendres et bien mort. Voilà, c’est dit. Je me le suis tapper pendant trois tomes, je ne tenais pas à le retrouver de sitôt. Le Darkling, c’est un peu comme une chausette trouée que j’ai perdue et que je ne comptais pas revoir.

    ________________________

    En conclusion, j’en attends beaucoup du second tome et j’ai juste très hâte de retrouver Nikolai et Zoya ainsi que tous les autres personnages qui ont réussi à se creuser un petit nid dans mon cœur de lectrice.   

    Alex

  • Grisha #2 : Siege & Storm

    Autrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « "Je suis l’Invocatrice de lumière. Et je suis votre dernière chance."

    DÉVOTION. REMORDS. MARTYR.

    Un pays déchiré par la guerre civile.

    Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.

    Un corsaire flamboyant et mystérieux.

    Un soldat renégat, en proie aux doutes.

    Une menace grandissante. Un danger imminent.

    RÉSISTANCE. POUVOIR. SACRIFICE.

    Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière. »

    ____________________________

    Avis :

    J’ai mieux apprécié ce tome par rapport au précédent : il faut dire que Leigh Bardugo a su mettre plus de tension !

    Points positifs :

    Dans ce tome, l’ambiance a bien changé. Beaucoup plus sombre et plus tendue. En effet, un élément concernant Alina ajoute un côté ténébreux frôlant la folie et j’adore ça. De plus, Alina s’isole de plus en plus notamment à cause de son rôle en tant qu’Invocatrice de Lumière et donc de figure de pouvoir. Et la seule personne à qui elle fait confiance, Mal, a du mal à s’adapter à tous ces changements. Et bien sûr, le Darkling est toujours vivant et prêt à lui casser les ovaires. Bien sûr, il y a également toute cette dimension où notre héroïne ressent une sorte d’attraction par rapport à son némésis, ce qui rend la situation plus délicate.

    Je dédicace ce paragraphe entier à un personnage coup de cœur qui n’est d’autre que Sturmhond ! J’adore ce genre de personnage à l’humour sarcastique et en même temps bouffon, qui peut cependant afficher une face d’autorité et de pouvoir. Et puis, le fait qu’il arrive à jouer avec tout un arsenal de visages rend ce personnage plus profond malgré la superficialité qu’il semble exposer au monde.

    Le rythme dans ce tome est plus soutenu et puis, on alterne les moments de tension et les moments un peu plus calmes de politique et de planification face à la guerre. On développe également un peu plus les personnages et surtout Alina. Elle gagne de la profondeur et de la maturité sur certains points. De nouveaux personnages nous sont introduits comme Tamar, Tolya, Sturmhond, etc…

    La traduction est beaucoup mieux dans ce tome-ci (et pour le tome 3 aussi). C’est sûr que ça rend la lecture tout de suite plus agréable !

     

    Points négatifs :

    La romance dans ce tome est importante, notamment parce que ça affecte directement Alina et son évolution mais aussi parce que ça tisse des liens entre les différents personnages. Malheureusement, j’avoue n’avoir jamais apprécié les triangles amoureux et ne parlons même pas des carrés amoureux (ma phobie littéraire). Du coup, vous vous en doutez, la pseudo-romance entre SpoilerAlina et Nikolaï, je l’ai réduite vite fait bien fait à l’état d’amitié mélangé avec un soupçon de manipulation politique. Juste ça. C’est déjà assez difficile de gérer Alina/Mal/Darkling alors évitons d’élargir ce problème avec un autre gigolo.

    Donc… Concernant le triangle amoureux, pas beaucoup d’évolution. De ce côté-là, Leigh Bardugo a décidé que les mot-clés seraient DRAMA et ABSENCE DE COMMUNICATION. Mais que serait un YA sans ces expressions phares ? Vous le sentez la frustration doucement monter en moi ?

    Toujours pas compris d’où venait la hype pour le Darkling. Peut-être que je vais enfin pouvoir ouvrir les portes du fangirlisme dans le dernier tome. Qui sait ?

    ______________________

    Suite à ce 2ème tome bien plus satisfaisant avec une fin qui promet du lourd, je n’ai qu’une hâte, finir cette trilogie !

    Alex

  • Master of One

    Lu en anglais!Coup de coeur 2

    Autrices : Jaïda Jones & Danielle Bennett

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    “Rags is a thief—an excellent one. He's stolen into noble's coffers, picked soldier's pockets, and even liberated a ring or two off the fingers of passersby. Until he's caught by the Queensguard and forced to find an ancient fae relic for a sadistic royal sorcerer.

    But Rags could never have guessed this "relic" would actually be a fae himself—a distractingly handsome, annoyingly perfect, ancient fae prince called Shining Talon. Good thing Rags can think on his toes, because things just get stranger from there...”

    ___________________________

    Avis :

    Ce premier tome a été une très bonne lecture qui a frôlé le coup de cœur !

    Points positifs :

    Tout d’abord, le style d’écriture. Ceci peut être autant un mauvais point qu’un bon point. Je m’explique. L’écriture peut être perçue comme fournie et riche par certains, et longue et lourde par d’autres : je fais partie du 1er groupe. En tout cas, pour ma part, l’écriture n’a pas été un obstacle et au contraire, j’ai réussi à me plonger rapidement dans l’histoire ! Les chapitres sont d’ailleurs généralement courts ce qui donne de la fluidité et qui pourrait éventuellement justifier pourquoi j’ai dévoré ce livre d’un coup.

    Mon plongeon express est aussi sûrement dû à la panoplie de personnages attachants présents dans ce bouquin. Et oui, c’est un autre livre avec de multiples POV/PDV et j’aime ça. Déjà avec Six of Crows, mon cerveau s’était configuré pour apprécier la diversité des perspectives. Donc vous vous doutez sûrement qu’avec pas moins de 5 POV, j’allais être gâtée.

    Comme mentionné ci-dessus, les personnages sont attachants et je ne vous cache pas que le format à multiples POV y ait pour beaucoup. Malgré tout, mon attachement ne se résume pas seulement à cela. Il faut dire que le sarcasme et le langage enflammé de Rags ainsi que la loyauté et l’innocence de Tal ont aussi pas mal aidé à les rendre sympathiques à mes yeux. En effet, je le proclame tout haut et fort, j’ADORE le sarcasme donc quand Rags se présente à ma porte en tant que personnification du genre, je ne peux que me prosterner. J’entends bien qu’il y a moult de personnages autant voir plus sarcastique que Rags *kof* Thomas Cresswell *kof* mais je n’ai jamais dit que je ne fangirler pas pour plusieurs d’entre eux.

    Je ne vous parlerai pas des autres personnages pour éviter tout spoil mais sachez qu’ils ne manquent pas non plus de qualités qui les rendront bien agréables à suivre.

    Parler des personnages revient forcément à parler relations ! Pour faire simple : slow-burn et diversité. Que ce soit pour l’amitié ou la romance, attendez-vous à de la méfiance, des doutes et de l’incompréhension au départ pour progressivement se transformer en réelle solidarité, entraide et amour. J’ai vraiment apprécié que les autrices prennent du temps pour la romance principale entre SpoilerRags et Tal. Du coup, quand ça fermente depuis pas moins de 500 pages et que le Spoiler→kiss arrive enfin, j’étais joie ! J’avais sorti le ukulélé et Riptide jouait en arrière fond.

    En ce qui concerne l’univers, je l’ai trouvé plutôt sympa même si ce n’est pas très développé. Dans ce tome, on se centre surtout sur une prophétie et la recherche des fragments du Great Paragon donc c’est vrai qu’on n’explore pas plus que ça la mythologie ou la culture du monde. Néanmoins, la jolie carte au début du livre est un bon complément pour se repérer géographiquement.

    Enfin, la fin est une réussite également de mon point de vue : la tension était là ainsi que l’action. Et puis le mini-cliffhanger n’est pas pour déplaire même si maintenant, je me retrouve bêtement à attendre une date de sortie pour le 2nd tome…

     

    Points négatifs :

    Le rythme est assez lent. Bien que cela ne m’a pas posé de problème, je reconnais que l’écriture n’aide pas et que des longueurs peuvent se faire ressentir par endroits. Surtout que certaines scènes d’action restent brouillonnes, encore plus si on n’est pas concentré.

    Au niveau de l’intrigue, malheureusement, je ne peux pas vraiment dire que l’originalité y transpire. Les retournements de situation étaient prévisibles pour peu que vous ayez déjà lu un certain nombre de YA.

    Les méchants ne m’ont fait ni chaud ni froid. Je les ai trouvé peu approfondis, fades même et j’espère que ça s’arrangera dans la suite.

    _________________________

    En conclusion, je vous recommande ce roman qui m’a bien plu et qui j’espère vous transportera autant que ça l’a fait pour moi.

    Alex

  • La descente ou la chute

    CouvAuteur : Basile CendreCoup de coeur 2

    Genre : Fantasy/Post-apocalyptique

    Résumé :

    « Sauter pour sombrer dans la brume ou descendre de son perchoir et dégringoler les montagnes de décombres, de ferrailles enfouies et hostiles. Peut-être atteindre les profondeurs obscures où dorment les titans, ces géants corrompus au sommeil éternel... et tourmenté. Il lui faudra éviter les chuchotements vicieux de la brume, l’étreinte froide et violente des Oubliés, et la tentation troublante du vertige. Mais Loup le sent, il y a un secret en bas, une liberté que le ciel plombé des hauteurs lui refuse. »

    ______________________________

    Avis :

    Ce roman a été un coup de cœur. Il y a de bons éléments comme des mauvais mais l’ensemble a malgré tout réussi à me séduire au point que je n’ai pas pu lâcher le livre à partir du 2/3.

    Points positifs :

    Je dois avouer quand lisant le résumé, je m’attendais à un monde de fantasy/post-apo banal. Mais pas du tout ! L’auteur réussit à nous livrer un monde avec des concepts originaux, très mystérieux avec des politiques différentes même si assez manichéennes. Par exemple, le concept de la brume et des Oubliés est, je trouve, génial et m’a bien plu.

    En ce qui concerne les personnages, au début, j’ai eu peur de ne pas pouvoir m’attacher à eux à cause d’une certaine impression de distance entre eux et moi, lectrice. J’avoue ne pas savoir si cette distance est dûe ou non au type de narration mais ça m’a rendue dubitative sur ma capacité à m’intéresser aux personnages. Heureusement, ce fut une crainte futile puisqu’au fil des pages, j’ai trouvé les personnages de plus en plus attachants et sympathiques. On a notamment des aperçus du passé de Loup, ce qui le rend plus humain et plus touchant, de même que pour les autres. Loup, étant le protagoniste, je me suis davantage sentie proche de lui mais la lutte intérieure de tous les personnages comme Rosemonde, Auria, Gallart ou encore Brénard (en plus de Loup), est quelque chose qui m’a fait éprouver de la compassion et de l’empathie pour leur situation.

    L’écriture de l’auteur est poétique, très prompte à l’introspection et peut paraître assez froide au début. Malgré tout, je ne l’ai pas particulièrement trouvée difficile à lire. Quant au rythme, il y a des lenteurs mais je ne les ai pas considérées comme gênantes puisqu’elles contribuent, à mon sens, à l’ambiance et au portrait de l’état psychologique du protagoniste.

    Ce roman nous transmet également de nombreuses et différentes pistes de réflexion, que ce soit sur l’environnement et l’écologie, sur l’identité, sur les dictatures et l’abrutissement par le travail. Il y a aussi cette question de contemplation sur son passé, ses peurs. En tant que lectrice/lecteur, beaucoup d’interprétations sont possibles et je pense qu’une seule lecture ne permet pas de découvrir tous les messages pouvant être captés, un peu comme Candide de Voltaire ou Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry.

    Gros point positif de ce livre, à mes yeux, c’est l’ambiance. L’atmosphère sombre, lourde et oppressante est bien présente. Je l’ai ressentie tout le long de ma lecture. Je la trouve bien faite et ça m’a permis de m’immerger plus facilement dans le monde. Cette ambiance est aussi en accord avec les états d’âme de Loup, accentue soit son désespoir, soit sa lente déchéance.

     

    Points négatifs :

    Quelques éléments « brouillons » sont à signaler. Notamment certains éléments du matériel de ferrailleur de Loup. Tout d’abord, il m’a fallu 60 pages environ pour comprendre ce qu’était concrètement une lumelance. Et puis le concept du Fil, bien qu’intéressante, me semble assez flou. Si on considère le Fil comme étant une métaphore quelconque, et bien oui, il n’y a pas vraiment de problème lié à l’espace. Mais si on le considère comme un objet bien réel, qui existe dans l’espace en tant que matière, j’ai du mal à croire que ce soit possible pour le Fil de suivre Loup sans accroche. Si je commençais à déambuler dans ma maison avec un fil pendu derrière moi et tenu par une tierce personne, je suis quasiment certaine que ce fil se serait coincé au moins une centaines de fois dans des recoins de ma maison que je ne connaîtrais même pas.

    Enfin, la fin m’a paru quelque peu brusque et pressée voire insatisfaisante. C’est très subjectif mais j’aime quand on me donne des réponses à mes interrogations. Par exemple, Spoilerje ne sais toujours pas d’où sort Lutin, qu’est-ce qu’il faisait là, son passé. Comment Loup a réussi à faire rendormir un géant en lui foutant une source de lumière dans l’œil. Non mais parce que si on me faisait la même chose, je hurle et je réveille mes voisins. Je ne vais sûrement pas aller dormir à nouveau. Mais encore une fois, ce sont des questions qui n’auraient pas réellement de réponses concrètes si on les prenait dans le sens philosophique de la chose. Enfin bon, cela n’empêche pas que ça m’a frustrée et que j’aurais aimé une fin moins abrupte et peut-être, un peu plus développée.

    Le dernier bémol que je pourrais reprocher au livre ne dépend pas de l’auteur. En effet, il existe dans le texte plusieurs fautes de frappe (p.116 ; l.19) ou (p.118 ; l.6) ou même un paragraphe répété (p.171-172). Cela m’a malheureusement fait sortir momentanément de ma lecture et m’a fait douté de mon français.

    ____________________________

    En conclusion, une très bonne lecture que je conseille si vous avez envie d’une fantasy/post-apo qui change de la normale. Et puis, ça vous fera aussi réfléchir sur pleins de sujets, rien de mieux pour ouvrir son esprit et se purger de la brume !

    Alex

  • Grisha #1 : Shadow and Bone

    Autrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Orpheline, Alina ne peut compter que sur elle-même. Quand l'armée la recrute pour une expédition dans la Nappe d'ombre, un brouillard maléfique qui déchire le royaume, la jeune fille s'attend à y laisser sa peau... Les rares survivants des précédents raids racontent que des monstres s'y repaissent de chair humaine ! Seul Grisha, puissants magiciens, sont à même de lutter contre cette malédiction. Et si cette épreuve révélait aux yeux de tous la véritable nature d'Alina ? »

    ____________________________

    Avis :

    Ce premier tome commence bien la trilogie !

    Points positifs :

    Malgré son rôle de tome introductif, j’ai pris plaisir à redécouvrir le Grishaverse d’un autre point de vue, celui des grishas. Je suis toujours très heureuse de replonger dans l’univers de Leigh Bardugo même si j’avais peur de trouver sa trilogie décevante par rapport à sa duologie. Et bien, j’avais faux et raison en même temps. Déjà, c’est injuste de comparer Grisha à Six of Crows pour diverses raisons : l’expérience de l’autrice, l’ambiance et la manière d’aborder l’intrigue sont autant de points qui diffèrent entre les deux. Et puis, si je n’avais pas lu SoC avant, j’aurais adoré l’univers malgré tout.

    Les personnages sont attachants. J’ai été agréablement surprise par Alina. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais partie du principe qu’elle serait effacée, faible et manipulable comme jamais. Bon, certes, elle est effectivement manipulable et faible physiquement mais à part ça, je faisais fausse route. Qu’est-ce qu’elle a du répondant Alina ! Bon, pas très futée des fois et naïve par moments mais rien de très grave pour une protagoniste de YA. J’ai aussi adoré Genya et j’ai apprécié le personnage de Mal. Et je dois avouer que pour l’instant, avec seulement le tome 1, je ne comprends pas pourquoi les gens détestent Mal et idolâtrent le Darkling.

    L’intrigue est assez simpliste mais efficace. Je trouve personnellement qu’il y avait un bon rythme et que les péripéties s’enchaînaient bien.

    Points négatifs :

    La traduction laisse parfois à désirer. Je ne sais pas si c’est uniquement dans l’intégrale de France Loisirs mais je dois dire que par moments, je doutais sérieusement de mon français.

    De plus, j’ai trouvé quelques passages qui m’ont frustrée dans le roman : Spoilers dans la suite, lisez à vos risques et périls !!!

    Premièrement, quand Alina découvre que non, le Darkling ne s’appelle pas le Darkling pour rien, elle est dans le déni. Et quand je dis déni, c’est la forme hardcore : le cœur qui bat aussi fort que les basses dans les vidéos « bass boosted », les glandes sudoripares qui ont décidé de reproduire les chutes du Niagara sur son visage, les mains sur les oreilles pour ne pas entendre la voix de la raison (ne faites pas semblant, je sais que ce geste ne vous est pas inconnu)… En gros, Carmina Burana jouait en arrière-plan (J’avoue, j’exagère. Mais ça fait du bien de sortir les hyperboles de temps en temps non ?) Heureusement que ça n’a pas duré des plombes mais c’était assez agaçant.

    Recontextualisation: Sa prof lui prouve que le beau gosse n’est peut-être pas aussi parfait que ça, qu’il a une morale assez douteuse mais miss Alina avait préalablement décidé que ce dernier était gentil, pas manipulateur du tout et qu’après un ou deux roulages de pelles, c’est bon, elle pouvait lui faire confiance entièrement. Pas con le Darkling ! Peux pas en dire autant pour la demoiselle.

    Deuxièment, quand Alina demande à Mal de la tuer si elle se fait attraper par le Darkling. Corrigez-moi si j’ai faux, mais avait-elle vraiment besoin de demander une telle faveur ? Non mais parce que le suicide existe aussi : un couteau dans la main, la lame sur la jugulaire, un mouvement sec et circulaire du bras et un peu de volonté aurait suffi pour avoir le même résulat avec le mélodrame inutile en moins. Si tu as les tripes d’aller contre vents et marées pour ton boyfriend, je pars du principe que tu l’aimes assez pour ne pas lui refiler un TSPT aka un truc pas sympa comme cadeau d’adieu.

    Je vous ai déjà dit à quel point je n’aime pas les triangles amoureux ? Et bien, pour Grisha, j’ai été préalablement vaccinée par Girl, Serpent and Thorn (ma lecture précédente)! Du coup, totale indifférence face à ce trio. Même le fait qu’Alina soit frustrée sexuellement ne m’a pas fait lever les yeux en l’air. Total sang-froid ! Aucune réaction ! Rien de rien !

    Nan je rigole.

    Juste une pointe d’irritation couplée d’envie de meutre. Faut me comprendre, je pars du principe que l’hypocrisie existe en chacun de nous mais Alina, tu fais fort quand même. Tu es jalouse parce que Mal couche avec des filles (et tu le lui reproches) alors que tu n’es même pas avec lui mais tu n’as aucun problème non plus à soulever ta jupe pour le Darkling après deux-trois discussions. Et franchement, ce n’étaient pas non plus des conversations très romantiques. Sérieusement, je ne juge pas (bien sûr que si), mais j’ai du mal à comprendre comment Alina arrive à se chauffer avec des dialogues qui se résument à 70% de « bla-bla-bla-politique-bla-bla-bla », 20% de « tu-es-nulle-mais-ce-n’est-pas-grave-tu-m’as-moi » et 10% de « tu-me-déçois-parce-que-tu-n’agis-pas-comme-je-voudrais ». Encore une fois, quelqu’un m’explique pourquoi le Darkling est aussi adoré ?

    __________________________

    En conclusion, un bon démarrage malgré les défauts classiques d’un YA. Je le recommande même si c’est juste pour profiter du personnage de Genya. 

    Alex

  • Cher père Noël, je voudrais un mec!

    Autrice : Caro M. Leene

    Genre : Romance

    Résumé :

    « C’est la dernière fois qu’Aly écoute les conseils foireux de sa meilleure amie ! Écrire sa liste au père Noël ? D’accord, c’était drôle comme idée, jusqu’à ce que sa poisse légendaire fasse encore des siennes et qu’Aly envoie par erreur ladite liste par mail à… son patron, Evan Sanders, qui est plutôt du genre père Fouettard. Non seulement il va savoir que son vœu le plus cher est de se trouver un mec – ou, à défaut, de découvrir de beaux sex-toys sous le sapin – mais, en plus, il va apprendre qu’elle fantasme sur lui (qu’est-ce qui lui a pris d’avouer qu’elle ne le repousserait pas s’il lui sautait dessus ?). Sa carrière professionnelle est foutue, c’est sûr. Tout compte fait, Aly ne souhaite plus qu’une seule chose pour Noël : un miracle. »

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    Avis :

    Avec un titre pareil, vous vous doutez bien que j’avais pas mal d’attentes !

    Je pense ne prendre aucun risque si je vous décris ce roman comme étant la parfaite « romance de Noël ». Tout y est : un homme canon et gronchon mais qui possède un côté doux, une femme qui est créative mais manque de bol, elle a un job qui ne lui permet pas de s’épanouïr, un contexte romantique c’est-à-dire Noël et une partie de jambe en l’air dans le bureau du patron (entre autres).

    Sur le coup, niveau fantasme, vous êtes servi(e)s : ils s’envoient en l’air au moins 7 fois en tout et dans divers endroits : dans la salle de bain, dans le lit, sur la table de réunion et j’en passe. Et s’ils ne peuvent pas passer directement à l’action, les pensées d’Aly nous rappellent très bien que sa libido est bien active. Non que ce soit quelque chose de mal (c’est une romance duh) mais au bout de 100 pages pour un roman qui n’en fait que 300, j’aurais bien voulu avoir autre chose qu’Aly en train de baver sur son boss ou en train de se chauffer parce qu’Evan est une bombe sexuelle ! Et je tiens à souligner ce point puisque pendant 1/3 du livre (et encore je suis gentille), Aly le répète sans cesse. Je ne sais pas, peut-être que l’autrice avait peur qu’on oublie ce « détail ».

    Sinon, je ne vous parle pas d’à quel point l’intrigue était prévisible mais c’est comme les films en cette période, on sait déjà en avance tout ce qui va se passer rien qu’avec le résumé mais ça ne nous empêche pas de plonger les deux pieds dedans ! Donc, niveau drama, c’est menu complet !

    Personnellement, j’ai surtout apprécié ce roman parce qu’il a réussi à me faire passer par toute une panoplie d’émotions : hilarité (et il y en a eu, même si c’était pour diverses raisons), agacement (en même temps, quand tu te doutes fortement qu’un peu de communication aurait suffi pour t’éviter 30 pages de quiproquo répétitif), indifférence (faut pas m’en vouloir, je ne peux quand même pas éviter la case « blasée » quand je suis face à des stéréotypes), satisfaction (on pense à la fameuse réconciliation à la fin qui te permet de te dire que les personnages ont eu leur happy ending), etc…

    Justement, en parlant des personnages, je dois dire que j’apprécie particulièrement leurs dialogues et surtout ceux remplis de sarcasme et de provocation. Pour ma santé mentale, ne parlons pas trop des dialogues où un des personnages (si ce ne sont les deux) semble perdre momentanément soit l’ouïe soit le bon sens (petit clin d’œil à la spécialité d’Aly : le bouchage d’oreilles au moment où elle aurait dû les ouvrir bien grands).

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    En gros, comme déjà dit avant, une romance parfaite à lire si vous voulez de la légèreté, un moment de détente et des moments coquins !

    Alex

  • Meilleurs voeux et va au diable!

    Autrice : Emilie Parizot

    Genre : Romance

    Résumé :

    « Coline file le parfait amour avec... Chez Marcelle, la petite boutique de décoration florissante qu'elle a créée il y a quatre ans et qui, depuis, occupe tout son temps. Chez elle, chaque objet est choisi avec tendresse. Du coup, les hommes sont loin d'être sa priorité. De toute façon elle n'a connu que quelques histoires beaucoup trop courtes pour satisfaire son âme romantique.

    Pourtant, elle est presque séduite lorsqu'un client particulièrement à son goût lui fait les yeux doux... et très déçue en découvrant que ce vil charmeur n'est autre que le propriétaire du nouveau magasin de décoration qui vient d'ouvrir juste en face du sien. Et dire qu'elle se voyait déjà à son bras, alors qu'il étudiait simplement la concurrence ! Elle aurait –; à la limite –; pu lui pardonner de lui avoir donné de faux espoirs, mais elle ne risque pas d'oublier la menace qu'il fait peser sur sa petite entreprise adorée.

    Coline ne compte pas se laisser faire... que le meilleur gagne ! »

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    Avis : C’est une petite romance sympathique mais qui n’a malheureusement pas fait battre mon cœur en cette période de fin d’année.

    Points positifs :

    Les personnages secondaires ont été attachants chacun à leur manière : Carmela avec son caractère fonceur, Jana plus douce et optimiste, Javier toujours serviable et Salomé très protectrice. Bon, forcément, il y a Gabriel le macho que j’ai moins apprécié mais il n’a pas été créé pour l’être de toute façon.

    J’ai beaucoup aimé le trio Coline-Carmela-Jana. J’apprécie beaucoup leur amitié dans ce livre et je dois dire qu’elles semblent partager un véritable lien d’affection que j’envie. Cette amitié m’a donné une raison en plus de continuer ma lecture.

    De nombreux moments cocasses et amusants sont présents dans ce roman et c’est tant mieux : j’ai bien ri avec nos personnages et je dois dire que certaines répliques sont vraiment sympathiques.

    Points négatifs :

    Je n’ai malheureusement pas pu m’attacher outre-mesure à nos deux personnages principaux, Coline et Adam. La raison ? Et bien… Coline m’a paru vraiment puérile par moments, de même pour Adam. Il y a également une sorte de distance avec Adam notamment parce qu’il reste assez mystérieux jusqu’à la toute fin. Je me représente ces deux personnages comme des enfants de maternelle par moments tellement ils sont ridicules avec leur guerette et aussi par rapport à certaines réactions trop excessives ou extrêmes.

    L’intrigue était pour le moins intéressante au départ. Et puis ça s’essoufle petit à petit, au fur et à mesure que les pages défilent. Coline attaque, Adam contre-attaque et ainsi de suite. Cela devient vite répétitif et peu attrayant. Heureusement, on peut compter sur les histoires en parallèle avec Carmela et Jana pour donner le change mais même ça, ça ne suffit pas parce que ces histoires ne sont pas non plus très développées. Quant à la fin, on ne peut même pas dire qu’il y ait un retournement de situation. L’autrice fait mijoter pendant tout le livre le « secret » d’Adam pour au final nous donner quelque chose de fade. SpoilerC’est sûr que c’est mignon qu’Adam rende visite à la grand-mère mais est-ce que ça vaut la peine d’en faire toute une histoire ?

    Le triangle amoureux avec Spoiler→Gabriel, Coline et Adam ne m’a fait ni chaud ni froid. Je ne sais même pas si c’est une bonne chose ou non. Pour une fois, je suis contente que le personnage féminin clarifie la situation mais il a fallu que le zigoto (Spoiler→Adam) soit malgré tout jaloux. Je sais que c’est censé montrer qu’il tient à elle mais c’est quand même dérangeant de voir à quel point il devient jaloux facilement.

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    Au final, une romance de Noël qui reste globalement agréable à lire en cette saison mais qui possède malgré tout des défauts qui, je pense, auraient pu être corrigés facilement.

    Alex

  • Le Marchand de sable - T1

    Autrice : Gaïa Alexia

    Genre : Fantasy/Romance

    Résumé :

    « Nola Nott a tellement dû croire à la légende du Marchand de Sable lorsqu'elle était enfant que, des années plus tard, il hante ses cauchemars. Précédé de papillons rouge sang et semant du sable derrière lui, Nola le sent, il n'attend qu'une chose : s'en prendre à elle.

    Pour l'éviter, elle se plonge dans ses cours jusque tard dans la nuit, notamment dans ceux de mythologie nordique, cette matière qui lui donne tant de fil à retordre.

    Tant qu'elle est éveillée, tout va bien pour Nola, mais que se passerait-il si rêve et réalité se confondaient et que l'homme de ses cauchemars apparaissait au détour d'une rue ?

    Aux heures les plus sombres, se joue une course poursuite digne de la cavalcade de la lune en pleine nuit. »

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    Avis :

    Que dire… Ah si ! Je l’ai fini en moins d’une demi-journée !

    Points positifs :

    Le style d’écriture de l’autrice est très fluide, peu compliqué ce qui permet une lecture très rapide et agréable. Comme je l’ai déjà mentionné auparavant, j’ai terminé ce livre très vite ce qui signifie que l’histoire a été entraînante, bien rythmée, des révélations et des rebondissements par-ci par-là… Et puis le cliffhanger de ce tome, vous n’y êtes pas préparé(e)s. Personnellement, j’ai eu de la chance, des amies m’ont conseillé d’acheter le tome 2 en même temps : ça a été l’une de mes bonnes décisions de cette année !

    J’ai vraiment apprécié les éléments de la mythologie nordique dans ce livre. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais partie dans l’idée que ce roman allait parler de mythologie grecque et j’ai été agréablement surprise de mon erreur. Cette touche de mythe, de fantasy est ce qui m’a vraiment attirée dans cette romance.

    La romance est sympathique, angsty à souhait et j’avais même un peu peur qu’elle se dirige vers une relation pas très… Saine disons. Mais au final, merci, ce n’est pas le cas et les moments romantiques sont mimi.

    Les personnages m’ont assez bien plu. Un peu clichés, on ne va pas se le cacher mais bon, ce sont des dieux et il n’y a pas plus cliché que les divinités.

    Points négatifs :

    Les révélations sont prévisibles. Je ne dis pas non plus qu’elles auraient dûes être incroyables. Je sais que ce n’est pas un roman policier mais c’est vrai qu’à chaque rebondissement, j’avais une pensée du style « Ah, c’était donc bien ça. Bah ouais, c’était sûr que ça allait se passer comme ça. »

    Il y a certaines réactions et certains développements que j’ai trouvé un peu incohérents ou trop précicipités. Tout se fait dans les extrêmes. C’était l’impression que j’avais quand par exemple, de la sympathie se transforme tout à coup en agacement et même dégoût. Je m’attendais à un minimum de transition entre ces deux ressentis par exemple. Pour ceux qui ont lu le livre, je parle de Spoiler→comment Nola voit son voisin Léo.

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    En conclusion, je conseille cette romance entre deux grosses lectures par exemple. Ou juste pour se décontracter en compagnie de dieux nordiques canons et de déesses badass.

    Alex