Woven in moonlight

Lu en anglais !

Autrice : Isabel Ibañez

Genre : Fantasy YA

Résumé :

“Ximena is the decoy Condesa, a stand-in for the last remaining Illustrian royal. Her people lost everything when the usurper, Atoc, used an ancient relic to summon ghosts and drive the Illustrians from La Ciudad. Now Ximena’s motivated by her insatiable thirst for revenge, and her rare ability to spin thread from moonlight.

When Atoc demands the real Condesa’s hand in marriage, it’s Ximena’s duty to go in her stead. She relishes the chance, as Illustrian spies have reported that Atoc’s no longer carrying his deadly relic. If Ximena can find it, she can return the true aristócrata to their rightful place.

She hunts for the relic, using her weaving ability to hide messages in tapestries for the resistance. But when a masked vigilante, a warm-hearted princess, and a thoughtful healer challenge Ximena, her mission becomes more complicated. There could be a way to overthrow the usurper without starting another war, but only if Ximena turns her back on revenge—and her Condesa.”

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Avis : Un YA qui a été divertissant et qui nous fait découvrir une protagoniste attachante, Ximena.

 

Points positifs :

J’ai aimé découvrir le système de magie dans ce livre. Il n’est pas complexe mais assez original dans son genre (on peut le comparer à celui de Percy Jackson par exemple). La lune est alors considérée comme une divinité, Luna, qui confère aux Illustrians divers pouvoirs dérivés de cette dernière (tisser avec des fils de rayons de lune, lire dans les étoiles…).

 

L’univers construit autour de l’histoire est, comme la magie, simple et a du potentiel. Malgré tout, si vous cherchez un monde riche et dense, ce ne sera pas ici que vous trouverez votre bonheur (même si j’ai cru comprendre qu’il y avait un livre compagnon qui fait découvrir aux lecteurs une autre partie du monde d’Inkasisa).

 

Les personnages sont attachants, que ce soit Ximena ou encore Rumi. Alors, je ne vais pas vous cacher que Ximena ressemble à la protagoniste typique YA qui essaye de sauver son peuple et pour cela, elle doit se jeter dans la gueule du loup. Et Rumi : j’avais vraiment envie de lui faire un suplex allemand et de lui entrer deux doigts dans les yeux. MAIS ! Il y a l’évolution des personnages !

  • Ximena est un personnage qui apprend à mieux connaître les gens qui l’entourent, à écouter leur version des faits, à prendre ses propres décisions et à se faire ses propres idées. Elle va petit à petit arrêter de se reposer sur des préjugés. Elle sait se remettre en question et elle est touchante dans le sens où c’est une jeune femme déchirée entre son devoir et ses valeurs.
  • Quant à Rumi, c’est un personnage qui m’a plu dans le sens où on s’attache progressivement à lui parce qu’on découvre ses autres facettes et le pourquoi du comment il agit de cette manière. C’est quelqu’un d’important pour Ximena car il va être en grande partie celui qui va dialoguer avec elle. C’est lui qui pousse Ximena a reconsidérer la situation de manière plus objective.

 

Le message de ce livre m’a plu : la vie ne peut se résumer à une vision manichéenne. Et ça, on le voit tout le long du roman avec le développement des points de vue.

 

L’amitié qui se forme entre Ximena et Rumi est vraiment mignonne. Il y a au début de la méprise basée sur des préjugés, du déni, puis ça se transforme petit à petit en sympathie et entente amicale pour finir par devenir de la bienveillance. C’est progressif et cohérent.

 

La plume de l’autrice est fluide. L’intrigue est dynamique bien que simpliste et rend le livre addictif. Les retournements de situation étaient sympathiques mais bon, comme d’habitude, si vous avez déjà lu un grand nombre de YA, vous les verrez venir à des kilomètres. 

 

Ah et aussi : dès le début, ça tue bien.

 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

 

Points négatifs :

Le plus gros reproche que je pourrais trouver à ce livre, à part le fait qu’il ne soit pas très marquant (mais après, ça peut être une qualité si vous cherchez juste une lecture facile et rapide), c’est l’utilisation trop fréquente de mots en espagnol. Je pars du principe que tout le monde n’a pas pris espagnol en 2e langue au collège (ce que j’ai fait, mais tout de même). Surtout que je ne pense pas que cela soit très agréable d’aller sur Google Traduction toutes les 5 minutes pour chercher la signification d’un mot. Et même si parfois, on peut deviner le sens du mot grâce au contexte, cela reste malgré tout de la supposition.

 

De plus, le glossaire à la fin est juste inutile. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’une liste exhaustive de plats espagnols ? Il ne donne même pas les recettes qui vont avec. Les gens sont supposés comprendre comment « más fuerte » (=plus fort) ou encore « buena suerte » (=bonne chance) avec la définition de « cuñapes » ou d’une « yuca frita » ?! Heureusement que j’ai des bases pas trop minables en espagnol parce que sinon, ça m’aurait bien plus agaçée.

 

La fin est un peu précipitée. Je suis heureuse que ce soit un Spoilerhappy-ending (enfin sauf pour Juan Carlos me direz-vous) mais c’est trop facile. Le problème des culture de koka ? Qui sait ? Ce qu’en pensent les Llacsans de toute cette affaire ? Qui sait ? J’aurais appréciée un autre petit chapitre qui montre un peu plus le futur (un petit bond dans le temps par exemple ?).

 

Dernier point : l’attraction entre Spoilerel Lobo (=le loup) et Ximena est sortie un peu de nulle part ? Je peux comprendre entre Ximena et SpoilerRumi limite mais entre Ximena et Spoilerel Lobo ? Et la romance de Ximena et SpoilerRumi est sympa mais j’aurais sans doute préféré que l’autrice prenne son temps pour leur relation, du début jusqu’à la fin. Sinon ça donne l’impression que la relation est forcée et précipitée. Pour résumer, Spoilerla relation Ximena-Rumi passe du stade « amis » à « amoureux » en 20 pages alors qu’ils ont pris plus de 2/3 du roman à arriver au stade d’amis. Dans la tête de l’autrice, je me demande si ça ne ressemblait pas un peu à ça : « Oh nom d’une yuca frita, je suis à 75% du livre, faut que je case la romance quelque part ! ».

 

Nota bene : Il faut savoir qu’il y a une polémique par rapport à la façon dont l’autrice fait le portrait politique de la Bolivie. C’est pour ça que même si je sais que c’est un livre qui s’inspire de ce pays, je ne ferai pas de remarques dessus. Je vais laisser ceux qui s’y connaissent mieux décider si l’autrice l’a bien fait ou pas. No comment.

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En conclusion, Woven in moonlight est une lecture qui m’a fait passer un moment agréable même si elle ne sera pas marquante pour autant.

Alex

 

woven in moonlight fantasy YA Isabel Ibanez

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